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A drop in the ocean [Mission D]

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Genin de Konoha
Senju Akira
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Genin de Konoha
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A drop in the ocean  [Mission D] Empty
MessageSujet: A drop in the ocean [Mission D] A drop in the ocean  [Mission D] EmptyDim 15 Fév - 18:28


[A drop in the ocean]

Mission




Je voyais des ténèbres, j’entendais des supplices, je sentais l’odeur de la mort et je goûtais à l’amertume. Comment cultiver un pommier au milieu d’un désert aride, ou bien au sein d’une région glaciale ? Comment bâtir un nid et y vivre s’il n'y avait aucune branche ? Pas une seule lueur d’espoir, pas une seule voix rassurante. Avais-je mérité ce châtiment divin ? Étais-je à ce point un disciple de Lucifer pour devoir vivre tout cela, pour souffrir autant que cela ? Si un jour on déciderait d’écrire un roman ou de publier quelques idées sur l’enfer, je pourrais gentiment me présenter comme auteur. Et une voix à l’intérieur de mon cœur souffrant me disait que j’en étais vraiment capable, et que je serais le meilleur à décrire cet endroit féroce, cet endroit diabolique. Je décrirais l’entrée comme un portail très grand, fait avec de l’iridium, ce métal blanc jaunâtre, semblable au platine. Ainsi on ne pourrait jamais détruire ce portail, ni essayer de sortir de l’enfer. Ce métal serait entouré de plusieurs ceintures de feu infernal, cachant presque toute blancheur, et rendant dominante la coloration orange rougeâtre, la coloration du châtiment. Ce portail serait tellement intelligent qu’il n’aurait pas besoin de portier. Il s’ouvrirait alors tout seul à l’arrivée de tout condamné, enchaîné, menotté et prêt à être châtié. Dès l’entrée, une chaleur flippante accueillerait le nouveau résidant, et les hurlements de souffrances des habitants seraient la meilleure musique souhaitant un bon séjour. S’aventurant encore plus loin, on verrait à gauche, sous une colline enflammée, plusieurs gens se tenant en queue devant un ouvrier de cet hôtel magique. Tour par tour, cet ouvrier enfoncerait une fourchette dans l’œil de ces personnes, puis leur arracherait une par une les yeux, avant de les prendre dans sa main et de les écraser. En regardant à droite, on verrait des personnes à poil, marchant sur un champ d’aiguilles et sous un fleuve de lave. La scène serait accueillante, mais la chaleur vous forcera à accélérer vos pas et ainsi vous rateriez ce spectacle fantastique. Mais très soudainement, la porte s’ouvrit…

D’un bond, je sursautai, pétrifié. Je m’étais drôlement laissé emporter par mes idées que j’avais oublié ma réalité. L’homme se tenant devant moi et venant de fermer la porte du bureau de l’Hokage était étonné de ma réaction. Je ressaisis assez rapidement, puis je me levai de ma chaise. Il tendit sa main, dans laquelle il y avait un parchemin. Je le remerciai, pris le parchemin et quittai la salle d’attente rapidement. En effet, j’avais décidé ce matin d’aller au bureau du grand dirigeant de ce village, le Hokage, pour demander ma première mission en tant que Genin. On m’avait demandé d’attendre quelques minutes. Et ils étaient ponctuels. Ce système de missions était créé juste après la fondation du village caché des feuilles, quatre ans plus tôt. Le but était simple mais à la fois noble et dangereux. Ces missions pourraient mener à la mort de leurs exécutants, comme elles pourraient mener à des actions héroïques comme le sauvetage d’un partenaire, ou d’un village entier. Bien évidemment, la mission que j’allais avoir n’allait pas être de ce genre. J’étais encore novice dans le domaine, donc j’avais droit qu’à des missions de mon niveau et qui ne présentaient pas de risques. Certes, je savais que ça allait être bénéfique pour ma formation en tant que combattant de ce village et de protecteur de ses habitants. C’était pour cette raison que je m’étais engagé à bien effectuer la mission que j’allais recevoir.

En quittant la tour du Kage, j’ouvrai le parchemin pour savoir ce que je devais faire. Je lus les quelques mots écrits en encre sur le papier. Comme prévu, ma mission ne me demandait pas de sortir du village. Je devais en effet me rendre à l’hôpital pour aider, étant donné que plusieurs personnes du personnel sont en congé. De plus, il est mentionné qu’une maladie s’était répandue et qu’on ignorait vraiment tout là-dessus. Eh bien, je devais reconnaître que ce n’était pas vraiment mon domaine, étant donné que j’étais très loin d’être un expert en médicaments. Mais peut-être pourrais-je aider d’une autre façon ? Après tout c’était une mission, et je devais la faire à tout prix. D'autre part, je m’étais promis d’aider les gens, et de protéger ceux qui comptaient pour moi. Les habitants de ce village étaient importants à mes yeux, même si je leur importaient peu. Je multipliai mes pas, afin d’arriver rapidement à l’endroit demandé. L’hôpital n’était pas très éloigné du centre du village, un endroit stratégique afin de présenter des soins au maximum des habitants avec une vitesse et efficacité élevées. Je franchis la porte du grand jardin de l’hôpital, et continuai dans l’allée qui menait à l’entrée de l’immeuble. Juste devant la porte, deux hommes m’arrêtèrent. Ils portaient des habits colorés en turquoise, et des masques cachant la partie inférieure de leurs visages. Ils me donnèrent un masque et m’annoncèrent que je devais le porter étant donné qu’une maladie contagieuse par voie aérienne se répandait. Sans dire un mot, je pris le masque, je le mis et j’avançai…

La salle d’attente du rez-de-chaussée était tellement encombrée que je pouvais à peine passer. Il y avait plein de patients, les uns toussaient, les autres éternuaient, les autres pouvaient à peine respirer. Je me demandais si c’était le meilleur moment pour prendre un congé. Je me dirigeai aussitôt vers le bureau d’accueil, dans lequel je trouvai une femme à laquelle je donnai le parchemin de la mission. Elle me regarda, l’air étonnée. Peut-être pensa-t-elle que j’étais encore jeune et que je ne pouvais pas réussir cette mission. En tout cas je croyais qu’elle me sous-estimait. Elle se leva, me donna un bout de papier sur lequel étaient écrits des instructions que je devais faire, et elle m’indiqua des escaliers que je devais prendre afin d’arriver à l’étage suivant. Mais avant cela, je devais calmer les patients, qui se rendaient de plus en plus furieux à cause de la lenteur du service. Je pris alors la parole, leur expliquai que tout le monde allait être accueilli dans le cabinet, et que faire du bruit ou blâmer les infirmiers n’allait rien apporter. Je ne savais pas s’ils allaient prendre en considération ce que j’avais dit, mais je n’avais pas vraiment de temps à perdre. Je pris les escaliers, puis je continuai dans un couloir avant de pénétrer dans la troisième chambre à gauche. Dedans, il y avait une infirmière qui me passa un chariot dans lequel était rangé un matériel médical utile que je devais rapporter au médecin du couloir numéro trois. Je poussai le chariot, essayant de me hâter. Une fois cette tâche terminée, je lus les autres tâches : je devais nettoyer les instruments utilisés par d’autres médecins, chercher des médicaments de la pharmacie du second étage, apporter le déjeuner pour certains médecins. De temps en temps, je devais redescendre pour calmer les patients. Mon travail était certes fatigant, mais je passais le temps à réfléchir à ce qui pourrait causer une telle maladie. Tous les patients disaient n’avoir mangé rien de sal ni d’étrange, et pourtant, je pensais que c’était une maladie digestive. Je peux dire sans fanfaronner que je faisais mon travail à la merveille, j’étais rapide, et les médecins me le répétaient. Après avoir réalisé la dernière tâche, je descendis une dernière fois. En examinant la salle d’attente, une chose m’attira : la plupart des patients avaient apporté avec eux des bouteilles d’eau de la même marque. J’eus alors une idée. J’arrachai une bouteille à un garçon et je me hâtai afin de parler à un spécialiste du département chimique. Je lui dis que la maladie pouvait être à cause de l’eau bue par ces patients, et que je venais de vérifier qu’ils buvaient tous de la même eau. Je lui passai la bouteille pour qu’il l’examine.

C’était une longue mais intéressante journée. Après avoir réalisé les analyses, on se rendit compte que j’avais raison. L’eau était en effet contaminée. Le personnel était tellement éblouit de mon sens de déduction qu’il avait mit une lettre de recommandation avec le parchemin que je devais rendre à l’Hokage. Les infirmiers m’avaient dit qu’ils allaient demander à ce que cette marque d’eau soit interdite, et qu’ils allaient se rendre à la source de cette eau afin d’essayer de la nettoyer. Si cette eau ne pouvait pas être nettoyée, ils allaient l’interdire.  



(c)LOKIA
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