Maison de Junpei, neuf heure du matin.
C’est dans cette douce matinée d’hiver que le soleil perçait à travers les rideaux. Quelques rayons de soleil s’invitaient dans la chambre de Junpei lui caressant le visage comme sa mère le faisait pour le réveiller à sa plus tendre enfance. La douce chaleur qui glissait alors le long de ses joues et de ses paupières lui firent ouvrir les yeux ce qui marquait le début d’une nouvelle journée trépidante. Au fur et à mesure que les secondes passaient, la lumière aveuglante d’un premier contact se transformait en flou qui lui-même s’éclaircissait au fil du temps. Chaque jour ce rituel que nous connaissons tous, mais que nous oublions systématiquement comme porte d’entrée dans une nouvelle expérience unique. Cet instant de pureté que seule la premières minute ou notre cerveau inactif ne peut prendre le dessus. Mais ce repos est de courte durée, car nous voilà de retour à la réalité, devoir, mission, tradition et vie de ninja sont de retour. Et aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres à ce propos. C’est en cette journée que Junpei nommé Chunnin depuis peu doit officialiser son rang en effectuant sa première mission de rang C.
Aucune information ne lui avait été confiée à ce sujet et tout devait lui être dévoilé au bureau des missions. Il se leva alors d’un seul bond, à l’image d’un enfant excité à l’approche des fêtes de fin d’année. Impatient et obnubilé par son envie de progresser et de prouver à ceux qui l’entoure qui il est devenu. S’habillant alors de la même manière que d’habitude, il enfila ses bottes, son gilet noir et son manteau rouge. Pendant qu’il ajustait sa coupe dans le miroir vint le moment d’accrocher son bandeau frontal. Son regard était plongé dans celui de son reflet et jamais les pupilles blanches d’un Hyuga n’avaient semblées aussi pleines de confiance et d’envie. D’un nœud coulant il tira sèchement sur le tissu de manière à bien ressentir la marque de ses nouvelles responsabilités, de la même manière, il put cacher la marque maudite de la Bunke. Celle même qui le ramène les pieds sur terre dès lors que son ambition dépasse les frontières du réel. Ne perdant pas une seconde de plus, Junpei descendit les escaliers saluant sa mère d’une tendre bise sur la joue droite alors que celle-ci s’activait à récupérer la vaisselle en retard de la veille. Ce matin ci, Junpei n’avait pas faim et c’était inhabituel. Notre jeune Hyuga aura trop de fierté pour s’avouer qu’il est en proie au stress, mais sa conviction reprend souvent vite le dessus pour le guider en bonne voie dans les moments sombres que nous réserve la vie. Son père absent déjà en train de s’occuper de ses propres responsabilités au sein du clan, Junpei porte aussi sur ses épaules les ambitions de toute une famille et notamment celle du regard si lourd de son idole sur les épaules. C’est alors que lorsque sa mère lui adressa un encouragement dans l’entrouverture de la porte, Junpei serra fort le poing et sans se retourner laissa quelques mots s’échapper de ses lèvres sèches et collantes.
❝J … Je n’échouerais pas"
Confucius écrit un proverbe en son temps qui expliquait que l’homme qui veut parcourir cent lieus n’en parcoure généralement que quatre-vingt-dix neufs. Cette épreuve pour Junpei n’était ni plus ni moins qu’un test pour se prouver que ses actes sont au moins aussi présents que sa détermination sans faille. C’est alors que la mâchoire contractée, le poing toujours serré et le pas appuyé d’une cadence soutenue que Junpei se rendit au bureau qui était non loin de son domicile. Cette matinée, notre héros (ou ce qu’il en est) s’en souviendra toute sa vie. Toutes les personnes qu’il croisait n’existaient plus pour lui, son regard était perçant et droit n’ayant en ligne de mire que le bureau des missions. Quelques minutes de marche qui n’avaient pas suffi à le faire décompresser suffirent pour accéder au bureau. A cet endroit, la personne en charge de la remise des missions de bas étage était assise et n’attendait plus qu’à être sollicitée. C’est alors que notre jeune homme bien décidé à relever son défi journalier s’approcha de l’interlocuteur et lui parla d’une voix assurée limite trop fort pour une conversation normal.
❝Hyuga Junpei au rapport. Je viens chercher mon ordre de mission de niveau C pour aujourd’hui s’il vous plait !"
C’est alors que la personne devant lui leva les yeux pour apercevoir brièvement notre jeune idéologiste. Il rebaissa alors aussi vite le visage qu’il ne l’avait montré et déplaça sa main droite vers un rouleau de parchemin avant de le tendre en direction de Junpei sans même lui adresser un regard ou une parole. Un tantinet déboussolé, notre ninja mis quelques instants avant de prendre conscience de ce qui se passait et puis de saisir l’objet de sa convoitise. Junpei se pencha pour saluer et remercier cet homme puis sorti de l’enceinte de bureau du village. Il se décala contre un mur puis déroula progressivement le parchemin de manière à observer le pourquoi de la mission. Alors que le papier se déroulait sous ses doigts, Junpei sentait son pouls s’accélérer tout en battant de plus en plus. Stress ou adrénaline, peu importe le nom que vous lui donnerez, Junpei savait en tout cas que son corps ne réagissait pas forcément de la manière dont il l’aurait souhaité. Mais l’expérience lui manquant cruellement, il n’en fit pas une montagne et tenta de se calmer en découvrant l’intitulé de sa mission du jour.
- Ordre de mission:
Rang: C
Informations : Un marchand transportant de la nourriture doit aller se rendre à la contrée de la Rivière pour la leur apporter, étant touchée d'une partielle crise.
Objectif : Escorter les marchandises en repoussant les éventuelles attaques qui pourraient y avoir
Lieu : Kawa no Kuni. Départ des portes du village ce jour 10h.
Au fur et à mesure de la lecture, on sentait un sourire malsain se dessiner sur les lèvres de Junpei tant cette mission reflétait plus un moyen d’atteindre ses objectifs. Alors qu’il remballait soigneusement son ordre de mission pour le ranger en lieu sûr dans son manteau, il se rendit compte qu’il ne lui restait qu’assez peu de temps pour se rendre à la porte du village. Par chance, l’étendue du village n’est pas conséquente et c’est en trottinant comme pour évacuer ce surplus inutile d’envie que Junpei se dirigeait vers le début de ce qui pourrait être une longue et trépidante aventure. Alors qu’il approchait à grand pas de la porte, il entraperçut une caravane marchande composé d’une grande carriole tirée par deux grands bœufs. Ceux-ci particulièrement lent promettaient en cette douce, mais fraîche journée l’espoir de Junpei de ressentir tous les plaisirs et joies de l’hiver. Alors qu’il marchait maintenant arrivant à terme de son court voyage il s’approcha de celui qui devait être le marchand. L’homme était de dos et Junpei se permis de lui tapoter sur l’épaule en le faisant sursauter par mégarde au même moment. L’ordre de mission déjà en main Junpei se présenta.
❝Bonjour monsieur, Hyuga Junpei à votre service. Je suis le Chunnin du village de Konoha qui vous accompagnera durant cette mission."
A la vue de Junpei, le marchand ne semblait pourtant pas très rassuré. Il est vrai que notre ninja aux yeux opaques ne présente pas forcément physiquement. Malgré son mètre quatre-vingt-cinq, sa silhouette plutôt fluette lui vaut souvent d’être considéré comme un ninja de rang moyen. Néanmoins ses compétences bien présentes et cette mission n’étant pas d’un classement très élevé, Junpei devrait pouvoir s’en sortir sans trop d’encombres. Alors, que la caravane finissait ses derniers préparatifs. Notre ninja d’escorte inspectait rapidement la marchandise de manière à ne pas se retrouver complice d’une activité clandestine. Il se rendit compte qu’il servait un convoi de nourriture qui se déplaçait en direction de la commune de Kawa No Kuni. Cette partie du pays réputée pour sa pauvreté ne devait pas avoir un très gros accès aux denrées premières et ce convoi avec don un intérêt tout particulier pour eux. Nos deux personnages se mirent en route, tiré par nos chers bœufs qui seraient plus utile à servir en ragout qu’au transport, mais bon le jugement n’est pas la mission première de Junpei dans cette situation il oubliera donc rapidement cette éventualité culinaire. Au fur et à mesure de l’heure de trajet qui suivait son cours, Junpei ressentait comme une certaine angoisse vis-à-vis du marchand. Comme si celui n’était pas rassuré quant à la bonne réussite de ce voyage. De manière à le réconcilier davantage avec ce voyage pesant, le ninja du Clan Hyuga commença à engager la discussion sur le métier de l’homme en question et le pourquoi de ces cargaisons. L’objectif de délier la langue de son interlocuteur était un moyen d’apaiser le stress planant au-dessus de nos deux protagonistes, mais aussi de mieux appréhender la vie qui entoure le village de Konoha. Junpei n’étant encore qu’un jeune ninja celui-ci n’a pas encore eu l’opportunité de voyager beaucoup et donc par la même occasion de connaître les richesses du monde qui l’entoure.
C’est donc au fil de la discussion que Junpei eu la confirmation concernant la pauvreté de la contrée de la rivière et donc par le même biais de la qualité de vie précaire dont souffre les habitants vivant dans ces zones. C’est dans un élan de bavardage que notre jeune homme ne relèvera pas que le marchand lui explique que cette caravane marchande s’est déjà fait attaquer et piller durant le même incident. D’un coup d’un seul Junpei était bien plus sur ses gardes, car il comprend très bien que des malfrats ayant trouvé une combine n’hésiteront pas à remettre le couvert pour s’enrichir sur le dos d’honnêtes gens. Durant une vingtaine de minutes supplémentaires, notre homme déblatérait toute sa science alors que Junpei restait calme et silencieux à l’affut de la moindre irrégularité jusqu’à ce que l’imprévu se produise. D’un coup d’un seul, la carriole s’affaissa et ne pouvait plus avancer. Descendant promptement pour vérifier ce qu’il se passait, il n’a pas fallu beaucoup de temps à Junpei pour comprendre que la roue était bloqué dans une crevasse pas très large mais plutôt profonde bloquant la rotation de la roue. Alors qu’il était en train de bêtement chercher un moyen de débloquer la situation, Junpei s’étonna d’une chose. En plein hiver, alors que nous sommes une petite route et que celle-ci est très peu fréquentée, comment un tel trou peut-il être placé de telle manière. A bien regarder d’ailleurs, plusieurs creux similaires étaient disposés le long de la route un peu plus haut. Un piège, une embuscade ? Le lien était facile à faire entre les dire du voyageur ainsi que cette technique basique d’immobilisation. A croire que le groupe de malfaiteurs doit s’occuper de pilier tous les voyageurs qui occupent ses routes. C’est alors pour en avoir le cœur net, mais aussi pour anticiper une éventuelle attaque que Junpei utilisa le Byakugan de manière à accroître la portée du champ visuel qui s’offre à lui. Le chakra se concentra alors progressivement vers ses iris, faisant apparaître de grosses veines sur ces tempes. Et dans la projection soudaine Junpei eu une révélation assez convaincante.
Le groupe de bandits les avaient repéré et attendait Junpei vingt mètres plus loin en contre-bas. Cachés derrière les arbres, dissimulant leurs présences, nos jeunes Lupins, Mesrines et consort avaient bien prémédités leur coup se rapprochant discrètement de leur cible durant que ceux-ci cherchait un moyen de dégager la roue. Astucieux, mais limité face à un ninja même de bas niveau comme Junpei. Celui-ci savait qu’il avait l’avantage compte tenu de la perte de leur effet de surprise soudaine. Notre homme saisit innocemment un Kunai de manière à faire semblant de s’en servir pour dégager la carriole, attendant sagement que ses ennemis soient à portée suffisante. Quatre bandits sans maitrise de l’art ninja, cela devrait permettre à Junpei de tester ses capacités sans mettre en danger la réussite de sa mission. Les ennemis commençant à se rapprocher avec un peu moins de précaution, Junpei indiqua au marchand de se diriger vers l’arrière de la charrette et de rester tranquille le temps qu’il s’occupe des évènements imprévus. Ne comprenant pas ce qu’il se passe, Junpei du hausser un peu le ton pour que le marchand comprenne et s’en aille à l’arrière. Puis Junpei se leva et d’un coup d’un seul lança son kunai sur le tronc d’arbre à quelques centimètres du visage du malfaiteur le plus proche. Se rapprochant légèrement du point central entre les différents individus Junpei était sur et confiant en ces capacités. Durant ces quelques mètres à pied, les images de son père lui menant la vie dure remontaient en lui comme pour lui rappeler d’où il vient et pourquoi il peut se permettre d’être débout et fier en cette place à cet instant. Soudainement, c’est pied se stoppèrent, s’enfonçant un peu dans le sol puis il prit la parole.
❝Ne faites pas plus les innocents. Nous savons tous très bien pourquoi nous sommes là, alors finissons en rapidement que chacun rentre chez soi pour diner."
Nos quatre malandrins en sentiment de supériorité se découvrirent de leurs cachettes primitives pour se dévoiler au grand jour devant notre homme. Le plus costaud d’entre eux, à la fois que le plus assuré de tous n’hésitait pas à s’approcher de Junpei comme si aucune crainte n’émanait de lui. L’homme lui fit comprendre que malgré sa bravoure, son côté intrépide lui jour des tours pas plus tard que tout de suite car ce n’est pas un gamin qui va l’empêcher de mettre à exécution son plan. C’est alors que les trois acolytes de ce dernier se lancèrent dans une charge à trois faces de manière à exploiter les faiblesses éventuelles de notre bon ninja. Junpei avait appris différentes manières de se débarrasser simultanément de tous ces agresseurs, mais un pseudo sentiment à mi-chemin entre la connerie et la fierté lui donnait envie d’affronter ses combattants sans se soumettre à utiliser ses plus fortes techniques maisons. Qui dans cette situation ne se serait pas laisser tenter par des pensées du style « si je ne suis pas capable de les battre normalement, qu’en sera-t-il d’ennemis plus fort ? ». Junpei n’était pas le premier à vouloir connaître et tester ses limites dans le cadre d’un affrontement réel et quoi de mieux que cet instant présent. La pression laissait place à l’adrénaline et l’excitation, et ce que l’on pourrait définir comme du zèle n’est ni plus ni moins qu’une envie de triomphe. A vaincre sans difficulté, on triomphe sans gloire parait-il.
Junpei se mit alors en position défensive pour contrer au mieux l’assaut des trois premiers. Il para d’abord les attaques simultanées des deux malfrats qui arrivaient latéralement en enroulant son poignet autour du leur et agrippant leur bras pour les projeter l’un contre l’autre. Le troisième arrivant lancé tenta de lui asséner un direct du droit en plein visage, Junpei esquiva en lançant un salto arrière en profitant pour à la fois esquiver son coup, mais aussi lui projeter un lourd coup de pied dans la mâchoire de quoi l’assommer et le projeter en l’air. Junpei était satisfait de sa réactivité, mais aurait il abattu ses cartes trop tôt. Alors projeté dans les airs, le quatrième assaillant se projeta vers Junpei alors sans défense et lui assena un lourd crochet en plein dans l’estomac. Notre ninja bondissant se retrouva déséquilibré et fit une réception plus que moyenne. Cette occasion, son ennemi ne la laissa pas passé en le mettant dans une situation compliquée, car son adversaire prenait l’initiative dans le combat. Alors que soudain l’un des ennemis touchés de tout à l’heure commençait à se relever, la perte d’attention de Junpei permit à son attaquant direct de le frapper en plein dans l’arcade droite la lui fracture légèrement au passage. Le problème n’étant pas grave en soi, l’arcade sourcilière est une des partie qui ne coagule pas bien et perds beaucoup de sang gênant la vision momentanément jusqu’à la cicatrisation de la plaie. Junpei se releva, furieux de lui-même d’avoir fait preuve d’autant de maladresse et de suffisance. De la rage commençait à naître dans ces yeux, sentiment mêlé entre la colère envers son ennemi et la rancœur qu’il porte à lui-même pour le choix de cette stratégie plus que limite. Faisait le vide en lui, il se remit en position défensive attendant une nouvelle attaque de son ennemi. Alors que le chef présumé envoyait son seul acolyte encore debout. Déjà touché, la vitesse d’exécution de son coup de poing laissait fortement à désirer et Junpei n’eut aucun mal à parer son poing en soulevant son bras au moment de l’attaque à la manière du karaté européen et en profita pour lui déclencher un uppercut qui lui fit décoller les pieds du sol en lui brisant aussi probablement la mâchoire. Pourquoi Junpei avait il tendance à frapper à cet endroit ? Il faut savoir qu’anatomiquement parlant, tout choc provoqué à la base du menton crée une secousse au cerveau ne permettant pas à la victime de se relever immédiatement.
Le combat n’est néanmoins pas fini, car son bourreau de tout à l’heure profitait encore de son occupation pour l’attaquer sournoisement. Néanmoins on ne peut tromper un Hyuga deux fois de la même manière et dans cet optique Junpei pivota sur son pied d’appui pour se retrouver lancé faire son ennemi qui voulait frapper exactement de la même manière que précédemment. Junpei l’avait anticipé et esquiva le poing qui passait à quelques centimètres de son arcade blessé. Une belle ironie alors que Junpei en profitant pour apposer violemment sa paume au niveau du cœur de son adversaire. Utilisant la technique de la Paume du Hakke, l’affut de chakra utilisé dans l’attaque ne montre aucun cas d’attaque externe, mais par contre détruit les cellules en interne causant des dommages plus proches de l’hémorragie interne. Vous imaginez bien les dégâts que peuvent avoir ce type d’attaque sur un coup porté au cœur. Alors que son assaillant retrouvait difficilement la respiration après ce coup dévastateur Junpei contrôlait que les trois autres membres de son escouade étaient bien tous hors-jeu. Les quatre ennemis étaient sur le flanc, mais Junpei n’était pas au bout de ses peines. N’entendant plus un bruit le marchand sorti de sa planque pensant que cet épisode fastidieux et traumatisant était terminé. Le problème est que le plus coriace, même s’il était mal en point était toujours conscient. Et dans un dernier éclair de malfaisance tenta de jeter une lame en direction de notre homme. Malheureusement pour lui, freiner dans son lancer, un shuhriken vint le couper l’empêchant de perpétuer son acte criminel jusqu’au bout. Junpei s’approcha alors de lui avant de lui dégommer la tête d’un grand coup de pied pour l’assommer. Les dégâts risquaient d’être mortels, mais dans un monde comme celui-ci, Junpei comprit que la suffisance était le pire des ennemis.
Tout le monde dans les vapes, Junpei libéra le chemin pendant que notre bon marchand s’occupait de sortir la roue du petit creux grâce à une cale en bois. Une claque sur le postérieur de nos deux bons bestiaux qui n’avaient pas bougé de là (en même temps ils n’auraient pas été bien loin) et nous voilà reparti vers de nouvelles aventures. Le voyage reprit son cours, mais Junpei était amusé de voir le regard du marchand presque désolé d’avoir douté de la bonne valeur de son actuel protecteur. Junpei essuya le sang, mais est énervé de devoir s’attendre à des réprimandes de son père sur cette blessure dans une mission de rang aussi faible. La suite du voyage semblait plus paisible, car il ne restait qu’une vingtaine de minute avant d’arriver au village pour déposer toutes les vivres et pouvoir rentrer ce qu’Hyuga avait hâte de faire pouvoir faire valider son premier succès en tant que chunnin.