Premier rp depuis des mois, merci d'être indulgent^^
Sous cette oraison vespérale, j'inhalais une énième bouffée de cette merde, que j'osais surnommer mon amante, elle qui me tuait à petit feu tout en me procurant un incommensurable sentiment de bien-être, paradoxale non ? J'étais là, perdu sous l'immensité de l'empyrée à contempler la beauté nitescente de cette dernière en laissant aller mon esprit à de profondes réflexions, sur la vie, sur moi-même, sur le pourquoi du pourquoi. Jamais je ne trouvais de réponse, je ne trouvais que davantage de problèmes. Mais j'aimais ça, vraiment. Quitter ce monde puéril quelque instants, physiquement du moins, et se laisser porter par la puissance de notre âme vers des recoins encore inconnus de notre être. La vie est une drôle de chose, parfois merdique, parfois magique, elle reste unique en son genre. Tenter de la comprendre serait peine perdu, alors pourquoi je tente de le faire, sachant que je ne pourrai jamais y arriver ? Tout simplement parce que je le peux. Je qualifierais presque mes pensées d'ésotérique, préférant les garder pour moi, ne voulant pas les partager avec cette race qui m'abjecte. Mon discours serait méphitique pour cette bande de mouton qui ne saurait en comprendre le sens. Pour eux, je ne suis qu'un impie. Pour moi, ils ne sont que des fantômes errant en ce bas monde en attendant l'heure du jugement dernier, ne servant que de chairs à canon, pitoyable.
Une fois ma tendre amie totalement consumée, je décidai de quitter mon perchoir afin de me mêler à la foule. C'est ainsi que je rejoignis cette pétaudière que j'aimais tant détester, me fondant dans le décor, frayant mon chemin d'un pas nonchalant. Comme à mon habitude, je ne me dirigeais pas vers un point précis, ma route était la plupart du temps inconnue, tel une feuille, j'allais là où le vent me menait. Cela me permettait de m'arrêter et de contempler ce que la nature avait à nous offrir. Je me faisais un malin plaisir à observer ce monde, admirant tant ses mauvais côtés que ses bons, retirant un petit quelque chose de chacune de mes observations. La vraie sagesse, c'est de reconnaître que nous ne savons rien (petit clin d'œil à Rayan ;p). Ceux qui prétendent posséder la science infuse sont d'un, des menteurs, de deux des êtres extrêmement dangereux. Croire dur comme fer à ses convictions peut nous faire faire une infinité de choses pour eux, quant au final, celles-ci sont peut-être bidons. Pitoyable, non ? Voilà pourquoi, entre autres, j'avais énormément de difficulté à m'identifier, à me lier avec la société actuelle. Je n'adhérerai point à leur doctrine délétère, les fadaises et billevesées de ces dirigeants avides de pouvoir ne me préoccupent guère. Je préférais baguenauder et me concentrer sur ma propre vie, ce qui était bien suffisant. C'est ainsi que le polymathe que je suis cessa ses tergiversations psychologiques, car j'apercevais devant moi le Saint-Graal: une taverne.
C'est ainsi que j'aperçu le lieu de mes convoitises, une des seules endroits me permettant d'atteindre l'ataraxie, un endroit où je pouvais me retrouver parmi les mal-aimé de la société comme moi, les incompris, ceux en quête de réconfort ou bien tout simplement désirant oublier pour un court instant leur existence misérable. Étrangement, je ne me retrouvais en aucun d'eux, je me contredis, je sais, mais la vie est une suite de contradiction plus ou moins logique et sensée, vaut donc mieux s'y faire. Étrangement, je ne me retrouvais en aucun d'eux, je me contredis, je sais, mais la vie est une suite de contradictions plus ou moins logiques et sensées, vaut donc mieux s'y faire. Bref, je pénétrai les lieux comme on rentre chez-sois, m'imposant comme le seigneur de l'endroit que par l'attitude et l'aura que je dégageais. À ma grande surprise, l'endroit n'était pas miteux. Il était même luxueux. Des femmes callipyges divertissaient des clients pendant que des serveurs s'afféraient à veiller aux désirs de la clientèle. Des femmes callipyges divertissaient des clients pendant que des serveurs s'afféraient à veiller aux désirs de la clientèle. Le tout deviendrait peut-être intéressant ultérieurement, mais pour le moment, je ne m'y attarderai guère, car j'ai soif. C'est donc ainsi que je pris la décision d'aller prendre possession de la banquette complètement dans le coin de l'établissement, question d'avoir une vue d'ensemble sur le spectacle qui se présentait devant mon humble personne. Une fois confortablement en place, je commandai plusieurs verres de sake.
[...]
Malgré le fait que je sois seul, je ne peux cacher que cette soirée était des plus divertissantes. Tout d'abord, les femmes étaient merveilleuses, je me permettais même de leur offrir quelques ryos de temps à autre question de pousser le divertissement plus loin. Au loin, un couple semblait se chamailler pour une raison probablement puérile. Une jeune serveuse semblait submergée par son boulot. Les mecs auparavant observés semblaient toujours poursuivre leur discussion, seulement que j'avais aperçu leur gorille respectif qui faisait le guet. Et y avait moi. Moi avec mes verres, je les sirotais tranquillement, me laissant aller à mes observations. Cet environnement me lénifiait grandement, il ne manquait plus qu'une accointance se développent avec une des âmes présente en ces lieux et je pourrais dire que cette soirée à été agréable, sinon tant pis, au moins je m'aurai bourré la gueule...
Fiche par (c) Miss Amazing edit by Bigboss
Gakuun Kuma
Vagabond de rang B
Messages : 59 Date d'inscription : 15/01/2015 Localisation : ///
Sujet: Re: Take a seat ft. Kuma Mer 18 Fév - 14:11
TAKE A SEAT FEAT. Sasuchoupinaidoudou (Kyoku)
Couché dans ton lit, à l'auberge d'un petit village, tu comptais le nombre d'étoiles qui regroupait le ciel à ta fenêtre. Tu somnolais sans prêter attention à l'agitation à l'extérieur. Tu n'avais pas été très productif depuis ta dernière mission à Iwa. Tu restais couché à dormir à longueur de journée et la nuit, tu marchais dans le village quelques heures pour retourner à l'auberge.
C'était ton dernier soir au pays des rizières, alors tu décidas de profiter de tes derniers instants.C'était ton dernier soir au pays des rizières, alors tu décidas de profiter de tes derniers instants. Tout était lumineux et il y avait beaucoup de villageoise et visiteurs qui se laissait porter par la foule. Tu te mis aussitôt sur le côté pour enfin trouver l'endroit qui t'était destiné. Une taverne.
« Une taverne... pourquoi pas... » pensas-tu.
Ta main frôla la porte, mais tu hésitas un instant. Ton apparence ne te permettait pas de rester discret, si tu osais entrer dans ce lieu.
Le jugement ou la discrétion ? Un choix difficile selon toi. Passer inaperçu facilite souvent tes passages dans les villages et tu ne sens pas tous les yeux river vers toi. Seulement, ça commençait à t'épuiser de toujours te cacher derrière une apparence qui disparaissait peu à peu et qui ne représentait plus ce que tu étais vraiment. Tu n'arrivais pas à y croire, mais ton identité semblait se former. Peut-être qu'au final, tu n'étais pas une âme égarée. Tu es seulement... Différent. À un point légèrement au-dessous de la moyenne, mais ça ne t'empêchait pas de pouvoir être humain comme tant d'autres personnes.
Tu continuas de réfléchir devant la porte et un petit sourire apparu comme par magie. Humain... ce mot te faisait frissonner, mais tu l'aimais.
Il y a deux Kuma. Une même personnalité, mais une apparence différente. La première, former par un remède qui te permet de retourner à tes anciens traits, le gentil Kuma. Oui, celui-ci qui semble doux, timide, gentil. Une belle chevelure brune, un cache-oeil sur l'oeil gauche. Un corps frêle et légèrement tremblant. Et le deuxième... Un kuma indomptable et aux allures agressives. Un masque couvrant tout ton visage sauf ton oeil gauche, maintenant de couleur rouge. Une chevelure naturellement blanche. Une démarche lente et nonchalante... voilà le réel toi. Tu n'avais pas choisi d'être ainsi, mais plus le temps s'écoulait, plus tu semblais apprécier ce que t'offrait cette maudite enzyme.
« Ça ne va pas me tuer, de toute façon, la majorité des personnes sont bourrées. » tu te murmuras.
Tu poussas la porte sans grande difficulté et fis face à ce qui s'offrait devant toi. De belles créatures s'agitaient de gauche à droite et se faisaient offrir quelques ryos, des hommes semblaient miser sur un jeu à une table...
« ... mais trésor, j'ai pas voulu dire ça ! »
Une femme me bouscula au passage et sortit en larme, suivit de son bourreau de singe qui s'exclamait de toutes les excuses possibles. Un couple probablement. Pauvre eux, tu ne semblais pas apprécié de voir une demoiselle dans cet état, mais tu préféras continuer d'avancer dans la taverne. Ce n'était pas de tes oignons.
Et bah, les tables commençaient à se faire rare. Le lieu semblait si agité, mais le fond était calme. Tu regardais partout, en t'apercevant que quelques personnes te regardaient d'un mauvais oeil. Tu n'avais pas pensé à retirer le masque qui te couvrait le visage. Tant pis pour eux. Tu t'asseyais devant le comptoir sur un jolie banc rembourrer. Un homme se présenta devant toi et t'offrit ses services. Tu ouvris la fermeture éclair de ton masque qui t'empêchait de parler et tu pus enfin lui répondre:
« Je voudrais de l'eau. Oh et, avec de la glace. J'adore la glace. Ajouter une paille si possible. De couleur blanche. Je n'aime pas quand elles sont blanches et rouges. Merci. »
Les petits caprices que tu indiquais fit sourire l'homme. Il ne semblait pas être offensé qu'un gamin comme toi vienne demander de l'eau dans un tel lieu. De toute façon, l'alcool et toi, ça fait deux. Tu te dois de rester conscient en toute situation. Comparé aux autres clients, tu ne venais pas dans ce genre de lieu pour oublier ton identité pendant quelques heures ou une nuit. Tu ne ressentais pas le besoin de tomber aussi bas. Ah, ton eau est arrivée. Tu attiras le verre contre toi en sirotant l'eau. Maintenant, la soirée pouvait commencer.
Tes yeux sucraient tous les recoins, aucun détail ne t'échappait. Au loin, un serveur avait de la difficulté à bouger avec son plateau couvert de petits plats et de cocktail aux couleurs attirantes et chaudes. Alors que tu le regardais, un individu fit apparition dans ton champ de vision. Une tête rouge, un air légèrement blasé et qui semblait lui aussi observer ce qui se déroulait. BAM, le serveur est tombé. Plusieurs viennent l'aider, mais ton regard ne décrocha pas de l'homme.
« Tout va bien monsieur, encore un peu d'eau ? Ha ha ! »
« Oui, et vite. »
Ton ton de voix avait légèrement changé, tu n'aimais pas être dérangé, surtout quand tu analyses une personne. Il valait mieux arrêter de porter attention sur lui, il risquerait de ne pas apprécier. Mais, tu ne pouvais pas t'empêcher de lui lancer quelques regards discrets, simplement pour voir ce qu'il faisait.
FICHE BY MAKO.
Kyoku Kogami
Administrateur en chef | The Lost Avenger |
Messages : 382 Date d'inscription : 17/06/2014 Localisation : In your mind.
Deuxième rp depuis des mois, merci d'être un peu indulgent^^
L'alcool. Si hypocrite, si magnifique... Elle me permettait de m'absterger, du moins, temporairement, d'oublier ce monde, mon monde. Cette népenthès boisson était un de mes remèdes favoris pour affronter toute cette merde avec laquelle nous devons vivre tous les jours. Elle était si douce... Elle brouillait ma vision et ouvrait mon âme, allégeait mon esprit et alourdissait mon corps, engourdissait ma raison et bizarrement, amenait un rictus d'un simili sourire sur mon fin faciès. Verre après verre cette émotion semblait s'accentuer sur mon visage. Je semblais atteindre une certaine plénitude au fil de mes consommations, de temps à autre, je m'allumais une cigarette qui semblait si méphitique pour le reste de la populace traînant dans ce sombre endroit, mais qui était un véritable thaumaturge pour moi, car elle faisait partie des rares choses, personne inclue, qui réussissait à lénifier la bête que j'étais. De plus, elle était quasi aphrodisiaque envers mes pulsions zététiques.
Tout en continuant de siroter mes nouveaux partenaires de vies, je m'amusais à regarder les situations gélasines qui se déroulait devant mon humble être. Lors de mon arrivée en cet endroit maudit, je m'étais, un tantinet, égaré à observer les spécimens qui se livrait en spectacle, mais là, avec un verre, même plusieurs, sous le nez, j'allais me faire un vilain plaisir à les juger, les mépriser... Pour une rare fois, au lieu de scotomiser ce que je constatais, j'aller l'apprécier à sa juste valeur, aussi puérile et misérable soit-elle, mais bon, aller, donnons une chance à ces gens, peut-être qu'une perle s'était égarée dans cette pépinière à pêcher. Assis autour d'une table ronde, semblant être en ''réunion au sommet'' le petit groupe de possible criminel continuait leurs négociations. Pour le moment, ils n'étaient, pas le moins du monde distrayants, ils n'étaient même pas dangereux à priori, leur garde du corps, malgré leur forte corpulence, semblait aussi vif d'esprit d'une porte. J'aurais le temps de leur arracher la carotide avec mes dents avant même qu'il remarque que je m'étais levé de mon trône, car oui, ce fauteuil était mon trône pour la nuit, j'attendais avec joie qu'un messire vienne me défier en duel afin que nous puissions démontrer qui possédait le plus gros appareil reproducteur. Bref. Je détournai alors mon regard de ce groupe d'aspirant truand lambda, pour le moment, il ne représentait pour moi rien de plus que des gens volant mon air. Ouais... Aussi misérable que ça, des merdes parmi les merdes, faut le faire, nah? En tirant une énième bouffée de ma compagne, la plus fidèle je détournai le regard vers le comptoir du bar, endroit de prédilection des déchets, d'homme en perdition et d'épave en tous genre, ayant échoué ici par sérendipité ou bien par mauvaise habitude. J'exécrais ces gens, mais sans même le réaliser, j'en faisais un peu partie, non ? N'étais-je moi-même pas en train de m'abrutir l'esprit en l'a martelant de toxine ? Cependant, je me devais de m'apporter à moi-même une nuance, afin de ne pas sombrer plus profondément dans les abysses du pathétisme. J'étais conscient de toute cette merde, de la pourriture qui nous entourait, de la tristesse et du vide qui régnait dans l'air, même totalement bourré, je demeurais un brin lucide, n'oubliant jamais ce qui m'avait amené là.. Venant à peine de réaliser que j'avais encore ma tête, je décidai de la perdre.
(...)
Inhalant cette première ligne, je sentais mon corps exploser, mes nerfs s'excitaient, mon coeur semblait vouloir sortir de ma poitrine, wow, je me sentais si... Vivant.. Si.. Allumé. J'avais fini de me morfondre, du moins, pour le moment, j'avais eu ma précieuse dose de par la jolie serveuse qui semblait lorgner mon corps d'Apollon. M'apprêtant à me lancer pour le second round, mon regard fut attirer par une situation qui venait perturber la quiétude de mon divin plaisir. Un couple, précédemment observé se disputait, et ce, sauvagement, j'oserais même qualifier leur querelle d'hyrcanienne. La raison de leur dispute semblait abstruse, toutefois, celle-ci commençait à aller trop loin à mon humble avis. L'homme du duo fit alors un geste qu'il allait amèrement regretter, il frappa directement sa compagne au visage avec son poing gauche. Erreur. Prepare to die motherfucker. J'étais sous l'influence de drogue dure et d'alcool, il n'avait définitivement pas choisi sa journée ce type. Bondissant de mon siège à une vitesse phénoménal, je saisis le bras de cet infâme personnage qui s'apprêtait à répéter son crime puis je lui cassai, sec, violemment, sans avertissement. Sans même lui laisser le temps de comprendre ce qui se passait, j'agrippai sa tête et lui la fracassa sur le comptoir du bar, laissant quelques morceaux de sa répugnante dentition sur celui-ci. La sous-merde sembla avoir été mit hors d'état de nuire par mon enchaînement des plus basiques, mais haut combien jouissif. C'est alors que je me méritai la gratulation des gens nous entourant, moi qui ne désirait pourtant pas faire de propitiation.. Je donnai de quoi se repaître à la pauvre dame et je l'encourageai à quitter cet établissement, ce qu'elle fit, puis je regagnai ma table d'un pas nonchalant, légèrement titubant même, ignorant les brèves acclamations à mon égard.
Ma table regagnée depuis maintenant quelque minutes, j'avais terminé de jouer avec la neige, pour le moment et j'avais pris une petite pause concernant l'alcool, non pas que je n'aimais pas ça, non, du tout, mais tout simplement, car je me sentais observé, fixé, et ça, bah, je n'aimais pas. Une abstème personne se dressait à quelques tables de moi, cet homme, si je peux appeler ça ainsi au vu de son apparence hors du commun, me fixait, je semblais grandement l'intéresser, étrange que je ne l'ai pas remarqué plus tôt.. Pourtant, sa chevelure blanche et la présence d'un chakra, plus imposant que la normal aurait dû m'alerter.. Mais bon, je n'en ferai pas un plat.. Je devais être trop occupé à savouré les plaisirs de la vie... Il semblait vouloir en savoir plus sur moi, et personnellement, il semblait être la personne la plus intéressante en cette pétaudière, pourquoi pas tenter le coup ? C'est alors que croisant son regard, gardant le mien de glace, question de lui montrer who's the boss, je lui fit un majestueux et discret signe de venir, commandant par le fait même deux verres qui devraient arriver en même temps que notre nouvel interlocuteur, que le plaisir commence...