Il est le vent. L'esprit du désert. Il est toujours là, guettant en silence l'heure fatidique. Un charognard attendant patiemment le dîner, qu'il s'empressera dès lors d'éliminer sans qu'il ne puis ce pousser un soupir. La clémence n'est pour lui qu'une stupidité, dont il ne fera jamais preuve. Qu'importe l'âge, les origines ou bien même les motivations de sa cible, sa dévotion envers son kage est reine. Ces missives sont incontestables, sacrés, des choses que le shinobi ne peut respecter qu'à la lettre. Il n'est pas là question de son honneur, mais bien de la gloire et du détachement de Suna parmi toutes les autres nations. Jamais il n'a remit en cause sa patrie, ne serait-ce que pour un oui ou pour un non, c'est toute l'ampleur de son nindô qui prend vie autour de ces quelques bâtisses, aussi éphémères soient-elles. Bien qu'il fut rarement un grand sentimental par le passé, il se dévouerait corps et âmes à la protection de ce village et au peu de chose qui le rattache à son ancienne vie, sa famille natale. Il voue une perpétuel fidélité envers sa faction, prêt à abattre ses ennemis, à se surpasser chaque jour s'il le fallait, et ce, jusqu'à ce que son propre corps sonne le glas. Ce réceptacle n'est pour lui qu'un objet, une création de chair et de sang, destiné à un usage d'un cycle. Il avait dors et déjà perdu toute considération pour son propre corps, alors qu'il commençait lui-même à l'abandonner, le condamnant à une solitude omniprésente ; il est seul. Entièrement seul. Cette solitude qui vous ronge de l'intérieur, qui pousse les hommes dans le suicide, qui les suis toute leur carrière. Toutes ces sensations qu'ils connaissaient si bien à son jeune âge. Les biens matériaux, au delà d'une utilité négligeable, ne sont pour lui que des jouets, des instruments dont l'issu est dors et déjà faite ; la disparition.