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Matabei ASASUISEI - Shodaime Kazekage || Fiche terminée

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Shodaime Kazekage
Asasuisei Matabei
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Shodaime Kazekage
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MessageSujet: Matabei ASASUISEI - Shodaime Kazekage || Fiche terminée Matabei ASASUISEI - Shodaime Kazekage || Fiche terminée EmptyMer 4 Fév - 20:02



"Asasuisei Matabei"



١ NOM : Asasuisei.

PRÉNOM : Matabei.

SURNOM : Le prodige du désert.

AGE : 30 ans.

SEXE : Masculin.

VILLAGE : Suna.

Rang Souhaité : Shodaime Kazekage.

NINDÔ : « Faire prospérer Suna et protéger Ageha. »

AFFINITÉ : J'hésite encore, on verra sur la FT.

SPÉCIALITÉ : Ninjutsu, Taijutsu. A voir pour le reste.









Mental

Moi ? Difficile à cerner ? Mais point du tout ! Si vous voulez devenir mon pote, il vous suffit d’un roman pour adultes, d’une bouteille de saké, d’un paquet de clopes et vous avez conquis mon cœur haut la main ! Avouez donc que c’est pas difficile, non ? Par contre, j’aime suivre la tendance hein. Si vous êtes gentil, je le serai aussi. Si vous êtes méchant, pareil. Si vous voulez également concourir dans la catégorie de  « Qui est le ninja le plus salopard du monde shinobi », sachez dès maintenant que je suis un adversaire. Un adversaire de taille même, parce que l’art de la connerie, de la saloperie et de la chiantise, je connais. Comme quoi, faites gaffe à ne pas trop me chercher des noises, d’autant plus que je détiens l’un des postes les plus respectés du monde : Kage. Et un Kage bien emmerdant dans mon genre, je peux vous l’assurer. De toute façon, on me l’a souvent dit, que j’ai une gueule de connard fini et c’est pas comme si j’assumais pas ce fait. Bon d’accord. C’est pas glorieux d’en parler comme ça, de le clamer haut et fort de la sorte, mais moi je m’assume et je m’aime bien comme ça. Pis, il faut de tout dans ce monde, n’est-ce pas ?

Plus sérieusement, je peux me targuer d’être sociable, vu mon poste actuel. En même temps, si tu l’es pas, tu ne peux pas devenir un dirigeant à moins d’être un tyran, logique. Je suis donc super souriant, agréable, très très taquin et beaucoup moqueur. M’en voulez pas, c’est dans le sang de ma famille, ça. Mais au final, je suis un gentil quoi. Encore faut-il en valoir la peine pour que je me montre aimable et sincère hein. Par contre, je suis un « super-flemmard ». Les grands et gros efforts, c’est jamais ma tasse de thé. La drague et baston mis à part, j’aime pas du tout me donner à fond, ce qui fait généralement penser aux gens (et à tort !) que je suis ne suis pas du tout serviable. Et pourtant, Dieu seul sait à quel point j’aime rendre service à ceux qui me sont chers ! Bon, pour le boulot, rectification… Mon bureau est la plupart du temps recouvert et bourré de paperasse, à un tel point qu’on distingue très rarement le revêtement du sol, au grand dam du conseil. Ça en dit long non ? Mais là encore, j’vous jure que c’est jamais ma faute. Jamais. C’est la faute des femmes et de l’alcool. Moi, je ne suis qu’une pauvre victime, j’vous jure !

Malgré le fait que je sois un bon vivant, j’ai quand même le sens des responsabilités. Un dirigeant qui a la tête sur les épaules. Les femmes, les jeux d’argent et l’alcool sont des plaisirs de la vie qui n’affectent en rien mon rendement au travail. D’ailleurs, je sais donner l’exemple quand il faut et comme il le faut. J’ai beau avoir l’air laxiste, je-m’en-foutiste, mais je n’en demeure pas moins intransigeant quand la situation l’exige. Quand l’un de mes hommes effectue mal son travail ou sa mission, je le réprimande, le blâme, sans pour autant aller jusqu’à le houspiller complètement. Oui parce pousser une gueulante, s’énerver pour un rien, c’est pas trop mon truc quoi, même dans des situations pareilles. Faut dire que je sais pas vraiment beugler, sauf cas extrême ou sur le champ de bataille. Ce qui m’amène à dire que je suis zen comme personne. Même pour faire des saloperies et des crasses. C’est bien ce trait de caractère qui me permet de parler avant de cogner, d’être un diplomate avant d’être un combattant… Ça en devient même une sale habitude, puisqu’il arrive que je me fasse insulter sans que je ne réagisse violemment.

Cependant, une fois qu’on en vient au combat, oubliez le Matabei sympathique et taquin. C’est une tout autre personne que je deviens. Je ne suis pas spécialement sadique et avide de sang, mais je sais apprécier la saveur d’un champ de bataille à sa juste valeur. Dire le contraire serait mentir, surtout vis-à-vis de ma profession de shinobi et de mon gros passé de valeureux conquérant. Du reste, fuir et trembler ne font pas partie de mon dictionnaire. Qu’un homme soit plus fort que moi ou pas, je me donne à fond avec l’objectif de gagner, quitte à écraser mon adversaire comme une mouche, et ce à pleine puissance. Ceci dit, je connais la valeur de la vie. Loin d’être un homme sans cœur, il m’arrive d’épargner mes adversaires. A mes yeux, la victoire ne rime pas forcément avec le bain de sang. Les seules personnes qui n’auront jamais cette grâce sont les traites et les individus qui oseront s’attaquer ou profaner mon village d’une quelconque manière. Là, autant dire que je ne répondrais plus de rien. M’insulter, c’est une chose. Injurier ou attaquer Suna, ma famille, mon pays, c’est s’attirer mes foudres et risquer de perdre bêtement la vie.

Je ne suis pas vieux jeu, mais j’ai un pied dans la tradition. De ce fait, il m’arrive d’écouter les vieux sages de notre village ou encore d’effectuer des rituels propres à notre pays. J’ai néanmoins la tête dans le modernisme. Fonder Suna en est la preuve la plus palpable. Je suis ouvert d’esprit et très intuitif. Je ne prépare jamais des coups à l’avance à cause de ma paresse, ou alors très rarement. Par contre, j’ai une capacité d’adaptation très impressionnante qui me permet de faire face aux besoins de mon village. D’ailleurs, ma petite politique peut se résumer en une seule phrase : « Une main de fer dans un gant de velours ». Ferme, mais diplomate. Souple, mais rude quand c’est nécessaire. On peut donc dire de moi que je suis un leadeur correct, puisqu’il n’est pas question pour moi de laisser quiconque mettre en péril l’harmonie et la paix de Suna. Ceci dit, l’importance de Suna ne peut être comparée à celle que j’accorde à ma petite sœur. Sister complex, me direz-vous. Et vous n’aurez pas forcément tort. Mon affection pour elle m’oblige parfois à délaisser mes responsabilités pour la surveiller et mettre hors d’état de nuire tous ceux qui osent lui faire la cour (Entendez par là les effrayer) Ageha est après tout mon pilier, mon cœur, mon tout. Et c’est en grande partie pour lui assurer un foyer et un avenir que je me suis lancé dans la construction de Suna.





 










Histoire



▬ Chapitre 1 : Le prodige est né.

Contrairement aux autres contrées de l’ère des shinobis, le pays du vent n’avait qu’un seul village notable : Celui du Daimyo du moment. Les autres familles et clans pratiquaient tout bonnement le nomadisme dans une région où la terre et le climat étaient arides, stériles, hostiles et peu propices à la vie. De tous temps, le désert restait après tout une zone aux conditions extrêmes. Y vivre relevait presque de l’impossible, carrément. Ceci dit, des clans, il y en avait en masse. Une multitude de familles nomades qui se déplaçaient sans cesse d’oasis en oasis. Inévitablement, lesdits oasis devenaient des champs de batailles récurrents. Cette période était une époque chaotique où régnait la loi du plus fort. Les enfants d’une même patrie se déchiraient pour un oui ou pour non, sans distinction d’âge ou de sexe. L’unité et la fraternité étaient des concepts quasiment inexistants, à l’exception d’une loi commune qui empêchait à quelconque caste d’attaquer le domaine du daimyo, maitre incontesté du pays. Malheureusement, ledit daimyo en question n’avait que cette légitimité pour lui. Incapable d’unifier son pays à l’instar de ses pairs, il se contentait de vivre tranquillement dans son village en laissant ses autres sujets s’entretuer pour des raisons dérisoires. Ce n’était pas vraiment une question de volonté, mais de pouvoir. Avec son armée  personnelle, c’était tout juste s’il pouvait seulement défendre ses propriétés et tout ce qui allait avec. Un moment bien sombre.

C’est dans ce contexte quasi-apocalyptique que je naquis. Dans le clan des Asasuisei plus précisément. Le plus riche du moment et certainement le plus puissant. Mon père était un homme grand, fort et bien bâti. Shuuhei qu’il s’appelait. Le leadeur du groupe et l’un des rares utilisateurs de Jinton. De sakin plus précisément. Sa poussière d’or était ce qui faisait sa fierté puisqu’elle était utile à la fois dans ses combats comme dans son quotidien. Même qu’il la revendait parfois comme un fourbe au Daimyo quand il voulait de l’argent ou des vivres pour survivre, et ce au grand dam de ma mère. Elle, c’était Shinatsu. Une belle kunoichi médicale, douce, aimable mais qui avait les pieds sur Terre et qui contenait avec brio les ardeurs farfelues de mon père. Un couple atypique, somme toute, mais un couple exemplaire au sein du clan. D’ailleurs, hormis son côté papa-poule avec les membres de sa famille et son attrait démesuré pour le luxe, Shuuhei était un ninja craint dont les aptitudes martiales n’étaient plus à démontrer. Il était tellement puissant, surtout au niveau du ninjutsu, qu’il s’amusait parfois à ravager tout un clan ennemi seul, sans l’aide de l’un de ses parents. Une force qui tenait en respect bon nombre de personnes, même si cela ne nous épargnait pas les attaques de clans rivaux. Entre ces deux personnalités au charisme indéniable, mon enfance fut assez tumultueuse, mais plutôt heureuse et harmonieuse dans un sens.

C’est lors d’un des grands déplacements de la caravane de mon clan, à l’est du pays, que nous tombâmes sur des rescapées de guerre. Deux gamines, pour être plus précis. A l’époque, j’allais bientôt avoir sept ans. Un âge suffisant pour me rappeler plus ou moins de ce qui s’était passé, même si mes parents les recueillirent pour une raison qui m’avait échappé. Ce n’était pas comme si je m’en souciais de toute façon. Toujours est-il que les anciens et quelques autres membres de la famille ne l’avaient pas accepté. Mais Shuuhei, chef de clan, avait tranché ; sans compter que sa femme fit bloc avec lui, en leur sortant comme argument que nos crises ne concernaient pas les enfants. Pour ma part, je n’avais pas non plus été d’accord au début. Ces « étrangères » qui disaient s’appeler Masaye et Ageha monopolisaient toute l’attention et tout l’amour de ma mère, ce qui me rendait affreusement jaloux. Toutefois, le temps fit doucement ses œuvres, si bien que je finis par les accepter et par les considérer comme mes propres sœurs. J’avais tout particulièrement beaucoup d’affection pour Ageha avec laquelle je m’amusais constamment. Il fallait avouer qu’à cette époque, j’étais encore le seul gosse, le gamin du clan et que je voyais en cette fille, une compagne de distraction. Les autres membres de la famille eurent du mal à faire passer la pilule, d’autant plus que cette décision leur paraissait très arbitraire. Mais Shuuhei en plus d’être un très puissant shinobi, était le chef incontesté des Asasuisei.

Ce n’est qu’à l’âge de sept ans que mon père me prit en main, lorsqu’il constata que je savais lire et écrire. Ma mère ne s’y opposa point, compte tenu de l’ère sanglante dans laquelle nous vivions. Plus un enfant apprenait très tôt à se battre, plus il avait de chances de vivre longtemps. Logique implacable un peu partout dans le monde. Du coup, j’appris sur le tas. Dans le temps, il n’y avait pas d’école, pas d’académie à proprement parler. Mon père commença tout d’abord par le taijutsu, puis m’enseigna peu à peu le ninjutsu et toutes ses composantes. Les débuts furent très laborieux. Mon paternel était certes un très bon pédagogue, mais j’étais un gosse de mauvaise foi, en plus d’être un vrai bébé gâté plutôt paresseux de nature. Ce constat l’obligea à utiliser la manière forte avec moi, quitte à m’infliger des punitions qui lui déchiraient le cœur. Peu intéressé par les combats et tout ce qui s’y rapprochait pendant un an, j’avais fini par donner du mien, juste dans l’optique de protéger Ageha un peu trop turbulente et difficile à maitriser. Et sans trop m’en rendre compte, je développai un don inné pour le maniement du chakra et le taijutsu. Pour un enfant de mon âge, il faut dire que je cognais fort. Mon vieux se félicitait de mes progressions, mais me tint tout de même à l’écart des combats. J’étais encore bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour espérer l’accompagner sur les champs de batailles, ce qui, dans un sens, me frustrait puisque j’avais la nette impression de faire des efforts pour pas grand-chose.


▬ Chapitre 2 : Premières expériences.

C’est à l’âge de treize ans que je connus mon premier champ de bataille. Involontairement d’ailleurs. Alors que nous avions momentanément élu domicile à l’est du pays, dans une région plutôt reculée, le groupe Shinzuma assaillit notre camp de nuit. C’était un groupement mineur de ninjas sans foi ni loi, qui attaquaient des tribus juste pour le plaisir de nuire. Alors que le capharnaüm et la confusion régnaient dans notre camp, ma mère eut le temps d’évacuer les lieux en trainant Ageha et moi à sa suite. Mais c’était sans compter sur quelques ninjas qui nous avaient vus et se mirent à notre poursuite. Le plus rapide d’entre eux réussit même à blesser Shinatsu. Mais au moment même où il voulut lui porter un coup fatal, je réussis à le repousser et à le battre grâce à mon kekkai genkai. Instantanément, deux autres adversaires fondirent sur moi. De quoi occasionner un combat plutôt éprouvant où j’essuyai plusieurs blessures, sans pour autant perdre. J’eus tout juste la force de tenir face à un autre ennemi que j’eus la chance de balayer, qu’un dernier assaillant sortit de nulle part, prêt à me tuer sous un regard froid et un sourire cruel. A bout de forces, je voyais la mort venir vers moi à grands pas, mais un autre retournement de situation se dessina au bon moment. Masaye, la grande sœur d’Ageha était venue à notre secours et réussit à neutraliser mon dernier adversaire sans aucune peine. De quoi chambouler le cœur du gamin que j’étais ce jour-là.

Dès lors, je commençai à m’entrainer avec elle. J’utilisais même n’importe quel prétexte pour être à ses côtés. Parfois, il m’arrivait même de jalouser bêtement l’affection qu’elle avait pour Ageha. Bref, premier amour d’un garnement en pleine adolescence. Du côté des vieux, l’heure était plutôt à la réflexion. Après avoir perdu quelques hommes dans cette bataille grotesque, mon père s’interrogeait sur l’avenir de ce pays et le cercle vicieux dans lequel il s’enfonçait un peu plus chaque jour. Il fit donc rassembler les plus puissants membres de la famille et tint une petite réunion au bout de laquelle ils décidèrent de rallier le clan à celui du Daimyo qui, pendant un long moment, avait convoité ses pouvoirs. La décision n’avait pas été facile à prendre, mais Shuuhei pensait que c’était le mieux à faire pour ses enfants, pour la génération à venir. Qui plus est, il se faisait vieux et ses capacités s’amoindrissaient. Nous nous déplaçâmes donc à travers tout le pays où nous repoussâmes avec brio tous les assauts ennemis. C’est lors de cette traversée d’ailleurs, que mon père me permit officiellement de me battre à ses côtés. Sa puissance m’éblouissait à chaque fois, mais il n’y avait pas que lui. Masaye pour une raison qui m’échappait, le talonnait avec aisance. Et ce fut de fil en aiguille que nous nous retrouvâmes chez le Daimyo. Ce dernier ne fit pas le difficile puisqu’il accepta avec joie que mon père rejoigne ses rangs, avec une forme d’indépendance qu’il avait su négocier.

Notre nomadisme était pour ainsi dire terminé. Le sédentarisme était devenu le mot d’ordre pour tout le monde. Malgré tout, mon père tint à isoler un peu le clan. Nous nous étions donc installés non loin des terres du Daimyo. Les débuts furent difficiles. Rester à un même endroit, ne pas se déplacer, voir sa liberté bridée… Un fait que beaucoup d’entre nous avaient eu du mal à vivre. Mais après deux bonnes années, les plaintes avaient définitivement disparu. Nous nous étions habitués à ce mode de vie. Ce temps de « latence », je l’avais mis à profit pour m’améliorer, si bien qu’à quinze piges, j’avais le niveau d’un jônin promu. Physiquement, je surpassais même mon père, pour ne pas dire tout le clan. J’avais encore des progrès à faire au niveau de mon ninjutsu, mais j’avais carrément abandonné le genjutsu. C’était pas mon truc, ça ne le serait jamais et je m’étais fait à l’idée. Peu à peu donc, j’affinais mes petites connaissances pour me construire un arsenal intrinsèque de techniques. Autour de nous, la succession semblait assurée au vu des progrès que j’effectuais. Même Masaye était impressionnée. D’ailleurs, je m’étais hasardé à lui avouer mon béguin pour elle, mais la jeune femme m’avait éconduit poliment, prétextant que je n’étais encore qu’un gamin, son petit frère qui plus est. Pour autant, je ne me décourageai pas. Tout était une question de patience.

Neuf ans s’écoulèrent à la suite de ce râteau monumental. J’avais maintenant vingt-quatre ans. J’étais devenu un homme aguerri, bien rodé dans l’art du ninjutsu et du taijutsu. J’étais pour ainsi dire le plus fort du clan Asasuisei. Mon père hésitait encore à me passer le flambeau, mais je n’étais pas pressé de lui succéder avec toutes les responsabilités qui découlaient de sa position. Faut dire qu’à mon âge, on pensait plus au cul et aux batailles, plutôt que d’être à la tête d’une famille et montrer l’exemple, ce genre de choses. Parallèlement, je faisais mes preuves sur les terres qui bordaient celles du Daimyo et me fit un nom au sein de la cour royale. Il ne fallut pas bien longtemps pour que le Daimyo m’embauche en tant que l’un de ses soldats, sous les ordres directs de mon père qui n’était autre que son garde personnel attitré et son « général » si on peut le dire ainsi. J’eus également  droit à quelques terrains, preuve même de mon ascension sociale. De quoi faire l’honneur de la famille. Cette succession de réussites eut pour effet de convaincre Shuuhei de me remettre les rênes de notre clan. Mais bien avant ma prise de fonction, il me fallait remplir une condition qui prouvait que j’avais le sens des responsabilités : Me marier. Cette clause m'encouragea à courtiser Masaye une fois encore, qui ne me voyait heureusement plus du même œil. Mais là encore, elle refusa mes avances, prétextant le fait qu’elle allait bientôt se marier avec l’un des officiels de la cour. De quoi me chagriner…


▬ Chapitre 3 : L’ère des bouleversements.

Le chagrin dura malheureusement un peu plus longtemps, puisqu’il eut cette mutinerie d’un des fils du daimyo lui-même, au cours de laquelle Masaye mourut en combattant à nos côtés. Ledit fils se nommait Naoshi. Ce dernier voulut prendre la place de son père vieillissant et par la même occasion, tuer tous ses cadets. Pour cela, il fit une alliance avec des clans peu fréquentables qui brisèrent la loi imposée à tous et assiégèrent le domaine du Daimyo. Pour s’assurer leur loyauté, Naoshi leur avait promis de l’argent, des territoires et bien d’autres engagements insensés. De quoi les inciter à foutre le bordel dans ce territoire qui était considéré comme étant sacré. La lutte fut alors terrible et sanglante. Mais sanglante en grande partie pour eux. De notre côté, la sagacité épatante de mon père alliée à ma terrible force, firent des ravages du côté de l’ennemi, si bien qu’il eut bien peu de survivants de leur côté. La machination de l’ainé fut découverte et son père décida de l’exécuter sans hésiter ! Une décision que je fus le premier à saluer, compte-tenu de la disparition tragique de Masaye. Aux yeux du Daimyo, cette peine de mort servirait non seulement de leçons à ses autres enfants, mais aussi à dissuader les autres clans à attaquer ses propriétés. Sauf que lorsque les rumeurs de la bataille se répandirent dans le désert comme une trainée de poudre, elles glissèrent insidieusement de mauvaises pensées aux jeunes de ma génération, pas vraiment respectueux des coutumes. S’en suivit alors une succession d’attaques à n’en point finir. Des milliers de clans convergeaient vers notre position, au grand dam du Daimyo ; mais mon père et moi réussissions à toujours riposter, à repousser nos adversaires, toujours avec des pertes vraiment minimes. Des exploits remarquables, mais des exploits qui n’arrivaient pas à nous défaire d’un lourd sentiment de culpabilité, vis-à-vis de la mort de Masaye.

Cette situation dura deux bonnes années. Deux longues années où des clans nous assiégèrent par vagues ! Cette époque me laissa un goût amer puisque je n’avais ni le temps de faire mon deuil, ni le temps de m’occuper d’Ageha meurtrie par le décès de son ainée. Durant les périodes d’accalmie, j’étais plutôt occupé à apprendre l’art subtil de la stratégie avec mon père. Un bon combattant n’était rien sans tactique et il n’avait pas tort. Mon père me transmit donc tout son savoir avant qu’il ne s’éteigne un matin des suites d’une courte maladie de trois jours. Ma mère fut anéantie, du fait de son impuissance. Elle, le médecin de famille n’avait rien pu faire. J’aurai voulu la consoler comme d’habitude, mais les assauts répétés de nos assaillants ne me permirent pas ce luxe, sans compter que j’avais été nommé chef de guerre par le Daimyo vieillissant à la place de mon père. Ce temps fut celui où mon nom parcourut tout le pays du vent. J’étais la nouvelle terreur, le défenseur ultime de la seigneurie. Les jeunes de ma promotion voulurent se frotter à moi, mais je les battais avec une facilité déconcertante. Personne ne m’arrivait à la cheville. Pour autant, le seul clan qui me faisait un peu frémir était celui des marionnettistes, trop mystérieux à mon goût, mais ces derniers n’avaient jamais bougé ou donné le moindre signe de vie. Le reste n’était que du menu-fretin. Cette même année enregistra également une énième mort et non des moindres, puisqu’il s’agissait de notre cher Daimyo. Les funérailles furent expédiées compte-tenu de notre situation, et l’ainé prit place. Il s’appelait Kyoshi. Un homme de mon âge, encore plus posé et plus respecté que son défunt père.

C’est donc à la suite de ces mauvaises nouvelles que je devins le 13ième chef de clan des Asasuisei, à vingt-six ans. Kyoshi prit également la décision de me maintenir à mon poste. Cette décision fut saluée par tous les anciens du coin. De quoi en être honoré. Pour ma part, je pris l’initiative de faire d’Ageha mon bras droit. Ma confiance en elle était sans failles, d’autant plus que depuis la disparition tragique de Masaye lors de la mutinerie, je n’avais plus qu’elle et ma mère comme véritable soutien. Quelques mois passèrent, jusqu’à ce qu’on entende la nouvelle qui bouleversa l’équilibre de ce monde : Le pays du feu avait consolidé ses bases en créant un village où tous les clans avaient fini par se réunir et cohabiter. C’est d’ailleurs Ageha qui m’en parla dans les moindres détails, ce qui me donna matière à réfléchir. Un tel concept n’était pas mal du tout. Cependant, la monotonie des batailles dans le pays du vent finit par l’emporter et j’oubliai provisoirement cette histoire. Douze mois plus tard, d’autres nations firent de même que le pays du feu. Cette fois-là, en plus d’Ageha qui était revenue à la charge, Kyoshi mon maitre eut vent de ces nouvelles et me convoqua dans sa suite royale pour en débattre calmement avec moi. Je discutai longuement avec mon seigneur avant d’en arriver à la conclusion qu’une telle façon de procéder n’était pas forcément une mauvaise. Aussi avais-je pris la décision de faire bouger les choses.

J’avais formé des équipes d’espions pour chaque contrée établie. Kyoshi me demanda lui-même de partir pour le premier village fondé et d’en revenir fortifié. Il voulait que j’en fasse l’expérience, que je vois de mes propres yeux les progrès réalisés par Konoha. J’avais immédiatement refusé tout d’abord. Si je n’étais pas là, qui le protègerait ? Mais l’homme fut formel puisqu’il me rétorqua qu’un non-respect de ses ordres équivalait à l’exil ou la peine de mort. Peiné par cette réaction, j’avais néanmoins fini par accepter sa requête tout en confiant sa sécurité à mes propres hommes de confiance. Puis je me dirigeai vers le pays du feu. Une fois arrivé à bon port, le décor me surprit. La végétation luxuriante ne m’était pas vraiment familière. J’ai dû faire une semaine pour m’y faire, m’y accommoder. Puis en voyageur solitaire, je m’enfonçai profondément dans le pays à mes risques et périls ! Mais contrairement à ce que je pensais, je n’avais pas vraiment eu d’embûches sur le chemin jusqu’à Konoha, le fameux village caché du pays du feu, source de bouleversements de l’ère actuelle. La sécurité était très renfoncée à partir de là, aussi avais-je dû jouer le rôle d’un étranger démuni qui demandait l’aumône. Bien entendu, je fus surveillé par des forces spéciales, mais faire le mendiant tout en parcourant le village ne fut pas une tâche trop compliquée pour moi. Cela me permit même, pendant un bon mois, de voir comment les choses étaient organisées et structurées dans le village de la fameuse Senju Naoko. Femme que je rencontrai un jour, par hasard, au détour d’une rue. Forte, belle et intelligente. Avait-elle seulement un seul défaut ? Bonne question !



▬ Chapitre 4 : L’heure du changement.


C’est deux mois après mon départ que je revins enfin à la demeure du Daimyo. Les équipes que j’avais formées pour Kumo et Iwa étaient revenues saines et sauves. Un miracle ! Kyoshi organisa rapidement une réunion où nous échangeâmes nos impressions : La méthode des villages marchait merveilleusement bien, au point de donner de l’envergure aux différents pays qui se construisaient. Les réunions et conseils durèrent une bonne semaine. Au bout des sept jours, l’objectif s’imposait de lui-même : Faire comme les voisins. Conseillers comme combattants adhérèrent à l’idée et ce à l’unanimité. Il n’y avait plus qu’à passer à la phrase pratique. Toutefois, nous étions confrontés à plusieurs soucis, notamment un manque d’effectifs. Les combattants sous mes ordres n’étaient pas assez nombreux pour conquérir tout un pays, d’autant plus que le nôtre était assez vaste. C’est ainsi qu’Ageha me conseilla d’opter tout d’abord la voie diplomatique. Un temps dubitatif, j’avais fini par soumettre cette idée à la seigneurie, puisqu’elle n’était pas du tout mauvaise quand on la creusait un petit peu. C’est ainsi que nous envoyâmes des diplomates un peu partout, sans aucune certitude. Quelques temps plus tard, nous eûmes des réponses. Presque tous les clans qui avaient un lien avec le mien avaient accepté de se ranger de notre côté, séduits par le projet prometteur. Pour le reste des clans, aucun ambassadeur ne revint vivant. Un message clair qui en disait long.

Maintenant que la diplomatie avait fait tout ce qu’elle pouvait, la suite dépendait maintenant des combattants. Réunifier tout un pays avec la force était dorénavant à l’ordre du jour. Avec tous les clans qui s’étaient ralliés à notre cause, nous pouvions dès à présent couvrir tous les fronts. C’est après une énième concertation qu’il fut décidé que je sois aux commandes de l’armée qui s’était formée. Vu que les autres leadeurs n’y voyaient aucun inconvénient, je pris la tête de l’opération et déployai des formations un peu partout. J’avais fait en sorte de constituer les meilleurs équipes possibles en mélangeant un peu les différentes familles entre elles. Il n’y avait pas meilleur moment que celui-ci pour tester l’unité et la fraternité de nos troupes. Tout était minutieusement calculé pour la plus grande gloire de notre pays. Lorsque le Daimyo nous donna sa bénédiction, je sonnai la charge. En une semaine seulement, plus de la moitié des résistants avaient cédé ! Le but n’était pas d’éradiquer les différents clans rebelles, mais de les faire plier par la force puisqu’ils refusaient de comprendre et de coopérer. Il y avait l’insurrection comme risque dans le futur, mais tout comme ceux qui m’entouraient, je croyais fermement à l’avenir du pays du vent et je laissai de côté ces éventualités pour me concentrer comme il faut sur la campagne d’unification. Cette dernière progressait parfaitement bien. Nos unités avançaient correctement et les résultats promettaient un dénouement heureux.

Sauf que je m’enflammai vite. Bien trop vite. Car comme je l’avais redouté, les marionnettistes sortirent de leur tanière pour s’attaquer brusquement à mes escouades. En deux semaines seulement, ce clan réussit à annihiler un tiers de mon armée. De quoi m’obliger à quitter notre « QG » à tous, pour me mêler à la bataille. Vu qu’elle se déroulait au sud du pays, il me fallut plus d’une journée pour arriver sur le front. Là, je sonnai la retraite de toutes nos troupes. Il eut une trêve de deux jours. Trêve pendant laquelle j’avais voulu m’essayer encore une fois à la diplomatie. Malheureusement, l’initiative fut vaine. Ce n’était pas faute d’avoir fait preuve de bonne foi, que m’étais-je dit. Ce qui mena donc à un nouveau conflit ! Et mes craintes se confirmèrent. Au sommet d’une haute dune de sable, je pouvais voir à l’œuvre leurs marionnettes. La force de frappe de ce clan était considérable, effrayante même. Sous mes yeux, plus d’un tiers de nos soldats présents perdirent la vie. Ces objets de combats étaient vraiment imprévisibles. Cependant, ce jour-là me suffit amplement à analyser leur tactique, leur manière de combattre afin de pouvoir les affronter le lendemain. Journée où je mis d’ailleurs un terme à cette lutte armée inutile. Car à moi tout seul, j’avais ravagé presque toutes leurs marionnettes, sans pour autant tuer la moindre personne dans leur camp. C’est dès lors qu’ils reconnurent notre supériorité avant de « lever le drapeau blanc » et accepter de se joindre à nous.

Les pertes avaient été plus ou moins importantes, mais la victoire avait été totale. Un projet rondement mené. Suite à ma performance digne d’un vrai chef, j’avais définitivement consolidé ma renommée et la confiance que ces gens me portaient. J’avais l’étoffe d’un « général » malgré mon jeune âge. Nous rentrâmes tous au QG où je reçus tous les honneurs de la part du Daimyo. Une fête fut d’ailleurs organisée à mon nom, pendant laquelle Ageha m’empêcha de sauter sur toutes les filles qui passaient devant moi, à mon plus grand désespoir. Par la suite, il eut un grand rassemblement. Une réunion des chefs de clans de tout le pays. Une prouesse qui n’avait pas eu lieu depuis des centenaires et que nous devions un peu aux autres pays qui avaient montré la voie. Du reste, il se disait que quelque part, très loin à l’ouest, un autre village avait vu le jour avec pour nom « Kiri ». L’évolution de ce monde était plutôt effrayante d’une part, mais très excitante de l’autre. Le Daimyo s’exprima sans ambages, tout de go, histoire d’énoncer son intention d’unifier le pays, tout en donnant la voix aux chefs pour qu’ils puissent dialoguer à leur tour. Il eut alors des réserves, des plaintes et craintes énoncées, si bien que ledit rassemblement dura plus de trois semaines. Pourtant, au sortir de la quatrième semaine, tous furent d’accord pour fonder un village. Abandonner le nomadisme n’était pas facile et j’étais bien placé pour le savoir, mais nous n’avions pas le choix, si nous voulions nos hisser au même niveau que les autres nations.


▬ Chapitre 5 : Le shodaime kazekage du village de Suna.

La construction du village se fit relativement dans le calme. Il eut deux ou trois bagarres durant le temps des travaux, mais rien de bien grave. En moins de six mois, le vaste chantier du village était enfin terminé. Chaque famille avait son domaine. Mais le plus important restait à venir : Il fallait élire un dirigeant. Le Daimyo ordonna une nouvelle réunion entre les chefs de clans pour choisir un gouvernant. Mais il n’eut même pas délibération, ni d’élection, puisqu’à la question de savoir qui serait le plus apte à diriger le village, tous les regards s’étaient automatiquement dirigés vers moi. Ma force écrasante et ma capacité à mener un groupe ne souffraient d’aucune contestation. Aussi, tous les membres de la réunion ne trouvèrent aucun inconvénient à faire de moi le premier Kage. Il eut une petite pique de la part d’un des leadeurs sur mon célibat et tout, mais rien de bien méchant. Le Daimyo, satisfait de l’issue de cette rencontre capitale me nomma officiellement « Shodaime Kazekage ». Suite à cette élection, je décidai par moi-même de nommer le village. « Suna ». Un nom simple, efficace qui avait tout son sens. Un nom qui fut adopté là encore sans aucune objection. Un bon point. Dès le lendemain, je fus présenté à toute la population de Suna comme étant le tout premier Kazekage du village. Un honneur pour tout mon clan, mais surtout pour ma mère qui avait les larmes aux yeux. J’eus même une pensée pour mon paternel. Cette évolution, je la lui devais entièrement !

D’ailleurs, au niveau de mon clan, je pris une décision qui provoqua plusieurs remous : Élire Ageha comme étant la 14ème chef  des Asasuisei ! Elle était mon bras droit, le pilier sur lequel je me reposais, alors le choix m’avait semblé naturel. Enfin… Un peu influencé par l’amour naissant que je lui portais, il fallait l’admettre, mais tout de même naturel et plein de bon sens. Malheureusement, quelques membres de la famille eurent du mal avec ma décision, en particulier les plus vieux. Ma mère, elle, n’y trouva aucun inconvénient. Même qu’elle avait accordé sa bénédiction à la jeune femme. De quoi faire taire toutes les plaintes. Bien entendu, j’avais encouragé Ageha à ne pas céder à quelconque pression. N’était pas l’assistante du Kazekage qui voulait. J’avais aussi expliqué à la famille que mon nouveau poste ne me permettait pas de m’occuper du clan et de les mettre au-devant de mes préoccupations. J’étais à moitié sincère, ils le savaient, car une famille, ça ne se néglige jamais, peu importe les circonstances, mais ils comprirent ma position et mes choix d’une certaine manière, ce qui me permit de passer à autre chose et de penser à ce qu’il fallait faire pour le village fraichement établi. Je passai en revue mes propres analyses sur Konoha, avant de faire construire toutes les infrastructures qui s’imposaient à un village d’une telle envergure. L’académie pour les jeunes, un hôpital, une bibliothèque, un jardin botanique etc…  

Malgré tout, les anciens me bassinaient sur un point au fil du temps : Le mariage. A l’orée de la trentaine, il était temps pour moi de me caser et de fonder un foyer, qu’ils disaient. Même qu’un autre me sermonna sur le fait que j’étais trop volage, ce qui ne faisait pas honneur à un Kage de ma trempe. Pour ça, ils m’obligèrent même à rencontrer quelques jeunes femmes sélectionnées par leur soin. J’étais peut-être le chef du village, mais que pouvais-je faire contre de vieux séniles, si ce n’est jouer à leur jeu pour qu’ils arrêtent de me faire chier ? Les filles rencontrées étaient plutôt belles et intelligentes, mais mon cœur balançait déjà pour Ageha, bien que je fis toujours en sorte d’étouffer ce sentiment pour mettre en avant mes responsabilités de Kage. D’ailleurs, Ageha elle-même fut la victime de la fougue des vioques du clan. Ils voulurent la marier, mais à chaque fois qu’on lui présentait un prétendant, je faisais en sorte de le décourager en lui racontant des mensonges sur elle. Fourbe ? Bien entendu. Il n’était pas question pour moi de perdre ma bien-aimée ! Même le Daimyo s’était mis à me foutre la pression, c’est vous dire ! Le célibat n’était pas un problème pour moi. Du moins, pas encore. Ces petites péripéties rigolotes montraient à quel point Suna était stable et bien parti pour faire parler de lui. Un village d’exception qui me rendait vraiment fier et heureux. Tout allait pour le mieux dans le meilleur du monde.

Malheureusement, un an et demi seulement après la construction du village, un complot se fomenta déjà contre moi. Quelques clans mineurs étaient à la tête de cette mission d’assassinat. Malencontreusement pour eux, j’avais toujours un coup d’avance surtout avec les services secrets de notre village. Ces derniers voulurent s’en occuper, mais je décidai de prendre moi-même les choses en main. Pour cela, j’avais choisi de ne rien faire, de ne rien anticiper. Laisser les assassins bouger eux-mêmes me semblait être une bonne idée. Le jour j de l’assassinat, je les attendis de pied ferme dans mes quartiers. La suite quant à elle fut assez sanglante. Je les avais tués sans aucune hésitation. La nouvelle finit par se répandre dans tout Suna quelques temps après et les responsables de cette opération furent emprisonnés. Si j’avais massacré ces meurtriers, ce n’était pas de gaité de cœur, mais bien pour envoyer un signal à tous ceux qui s’hasarderaient à avoir des desseins pareils. Une main de fer dans un gant de velours. Voilà ce qui me caractérisait. Envers les renégats, pas de pitié qui tienne ! De quoi mettre les points sur les i et tout le monde d’accord sur ma légitimité en tant que premier Kazekage. Ceci dit, cette affaire m’affecta quelque peu. Même si Suna vivait dans la paix, je me rendis compte qu’elle était assez relative. Lorsque nous voulûmes interroger les véritables coupables pour savoir ce qui les avait motivés, ces derniers se donnèrent la mort. Ce fut les toutes premières périodes sombres du village, mais je pris sur moi cette mauvaise passe qu’on traversait.

Aujourd’hui, cela fait deux ans que je suis Kazekage. La paix est toujours effective dans mon pays, mais Suna n’a pas encore établi aucun lien avec les autres patries. Je n’étais pas vraiment pressé de m’employer, mais il fallait bien que je fasse le saut, d’autant plus que mon pays avait besoin de terres cultivables.  Konoha me paraissait être le pays idéal pour commencer la diplomatie. Autant dire que je convoitais une partie de leur terre. Par contre, il était hors de question que je le dise à Ageha. Elle était capable de me tuer si elle apprenait que je voulais fouler sa terre natale ! Je flippais comme un gosse, rien qu’en repensant à ce qu’elle m’avait fait subir la dernière fois que j’étais revenu de Konoha. Pour ce qui est du reste des pays, j’avais seulement un brin de curiosité. J’avais entendu parler des autres Kages et je les savais forts, mais jusqu’à quel point ? Bonne question que voilà. Il m’arrivait aussi de penser aux bijus. Ces monstres d’une rare puissance qui se trouvaient un peu partout dans le monde. Ichibi mis à part, je me disais que dompter une autre bestiole de ce genre nous donnerait une force de frappe conséquente. Mais la seule idée de devoir mobiliser une troupe pour capturer des bêtes pareilles me rendait paresseux, d’autant plus que je ne devais pas être le seul à penser de la sorte. Et si mon intuition s’avérait bonne, une guerre à l’échelle mondiale éclaterait bientôt. Avec de telles puissances que ces 5 grandes nations, la paix était un concept bien dérisoire…




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Shodaime Mizukage
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MessageSujet: Re: Matabei ASASUISEI - Shodaime Kazekage || Fiche terminée Matabei ASASUISEI - Shodaime Kazekage || Fiche terminée EmptySam 7 Fév - 18:56


L'évaluation












× L'heure du jugement est arrivée ♪ ×


Welcome. =)

Les +

- Le respect du français est quasiment complété, quelques points à revoir, mais ce n'est pas important.
- Les descriptions sont biens développées, écrites.
- L'histoire n'est pas à mourir debout, au contraire, j'ai beaucoup aimé.
- Les tournures ne sont pas dégradées.
- Continues ainsi, j'aime beaucoup l'originalité et le vocabulaire que tu as utilisé.

à revoir

- Quelques fautes qui peuvent être corrigées.
- Le temps.
- Première personne = horreur.
Verdict

Alors, je t'accepte comme étant le dirigeant de Suna.[/b]


La Suite

Maintenant que tu es validé, tu peux enfin passer à la suite des choses! Voici quelque liens qui te seront des plus utiles pour poursuivre ton aventure parmi nous!

-Avant de partir au combat, tu pourras faire ta fiche technique ICI

-Une fois le tout fait, si tu n'as pas de partenaire avec qui rp, tu peux en faire la demande ICI

-Quand le rp sera terminé, tu pourras le faire corriger et ainsi avoir ton expérience en faisant une demande ICI

-Après cela, si tu veux, tu pourras venir te détendre ICI et ICI

-Finalement, si tu as des questions, ne te gènes pas et viens les poser ICI




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