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La valeur d'une vie se mesure à sa fortune - R. Shimazu [100%]

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Élite d'Iwa
Riona Shimazu
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MessageSujet: La valeur d'une vie se mesure à sa fortune - R. Shimazu [100%] La valeur d'une vie se mesure à sa fortune - R. Shimazu [100%] EmptyMar 3 Fév - 4:37



"Shimazu Riona"



١ NOM : Shimazu

PRÉNOM : Riona

SURNOM : Dame Riona si elle vous aime bien, Shimazu-Sama si vous êtes un larbin.

AGE : Jeune et fraîche du haut de mes 21 ans.

SEXE :  Comment osez-vous demander cela à la demoiselle que je suis ?

VILLAGE : Iwagakure no Satô.

Rang Souhaité : A/ A+.

NINDÔ : L'argent fait le bonheur, j'aurai mon héritage et je serai de ceux qui feront la gloire perpétuelle du village.
AFFINITÉ : Fuuton et... à voir. Laughing

SPÉCIALITÉ :  Iroujutsu, Fuinjutsu et... à voir Laughing









Mental


La jeunesse promet bien des choses, croustillantes, inattendues, et reflétant la direction à venir. S'assumer en tant que femme et Kunoïchi à la fois n'a jamais semblé être la plus simple des tâches, aussi dur le monde des Ninjas soit-il. Que ces belles femmes soient de forte poigne, plus discrètes, et talentueuses les unes que les autres, leur ego avait plus souvent été écarté par le poids incommensurable - paraissait-il - de ces hommes dénués de sensibilité et d'une rare clémence.
Peut-être même que leur dureté de roc, et leur fermeture d'esprit totale sur un désir égoïste et perfide s'était répandue en une influence presque inéluctable. Riona n'a jamais été une jeune femme réellement douce, son cœur  étant gravé dans la pierre, aussi solide que ne le fussent les rochers d'Iwa. Elle est de celles qui ont subi cette malheureuse doctrine individualiste, celle qui vous empêche de vous émouvoir ailleurs, et de tolérer ce que vous ne connaissez pas.

Un coup de pioche peut permettre de trouver des minerais tapie dans les montagnes, mais pas un seul essai ne semble pouvoir délivrer l'or de son coeur, si elle pouvait véritablement le posséder. Son corps n'est que de chair et non d'or, mais si elle pouvait être faite de ce métal riche et d'argent, elle aurait atteint les cieux pour le devenir.
L'avidité se nourrit dans son âme, ses paroles pédantes, infâmes, et tâchées d'orgueil ne sont que le témoin de sa cupidité omniprésente. Elle l'a suit autant que son ombre, et là où elle passe, peu de choses lui conviennent.

« Les pauvres nous servent de tapis, et encore, si seulement nous pouvons prendre le temps de les purifier de leur saleté. »

Un sentiment certain de supériorité appose son empreinte sur sa vanité cruelle et insupportable. Son rire n'est que superficiel, et acteur des airs sarcastiques qui la réconfortent. Une posture bien droite et maniérée a le don d'agacer les humbles personnes, autant que ces gens honnêtes horripilent la jeune princesse. Oui, une princesse dans son petit royaume d'abondance, de chance, et de richesse ; un trou de tentation presque diabolique dans lequel elle a pu grandir, et devenir un être si hautain, et manipulateur. Un personnage détestable est plus rare qu'un personnage qui inspire la confiance, et Riona ne possède aucunement la timidité, se permettant de se promouvoir comme étant une des perles de sa génération. C'est une grande fille, aux pouvoirs oratoires et de persuasion non négligeables auprès de ceux qui la suivent, et lui font confiance. Pour les cas désespérés, un seul sourire, des mots précautionneusement choisis et que l'on souhaite entendre, et sa marmite d'hypocrisie est prête. En revanche, la franchise n'est pas à mille bornes de sa mémoire, et elle sait se montrer autant crue que sincère quand il s'agit d'exposer son réel opinion.

« Pimbêche…» lui dit un jour l'un de ces affreux manants, vêtus d'une vieille veste boueuse et d'un bonnet d'une ignominie aberrante.
« Continue de racler la terre, paysan, ou pour un mois durant, la famine fera hurler tes pauvres enfants. »

Les individus seraient nés et destinés à être placés dans diverses catégories. Les vermines, nombreux, constituaient un bloc de pions utiles pour certaines situations où le sale travail s'imposait. Les plus chanceux pouvaient appartenir à une catégorie plus honorable, mais qui ne les sauvait pas forcément des moqueries des plus nobles. Riona, elle, déteste tout ce qui peut s'apparenter au manque de fortune. Elle abhorre les tenues d'ouvrier, grimace devant les vêtements de seconde main, et peste contre les produits industriels de substitution. Sa définition du bonheur est synonyme du luxe, du bon goût, et de l'argent. Elle ne vit que par l'argent, et la générosité n'est pas un terme connu de son tempérament. Lorsque vint l'occasion de pouvoir jurer une énième fois sur un de ces exécrables et disgracieux visages de ceux qui peinaient à obtenir des ressources financières, elle ne dissimule pas son rictus puis crache son venin. Se valoriser soi-même, soumettre sa supériorité, rabaisser les plus faibles sont des normes qui ne la quittent pas.

N'apercevant ces derniers que comme des petits pions d'échiquier, elle connaît le moyen de les appâter, puisqu'elle possède ce qu'il ne détiendront jamais. Ainsi, leur agiter une bourse garnie et ornée est suffisant pour que tous soit à ses pieds. Impitoyable dans les tâches qu'elle peut confier, la mauvaise perdante ne tolère pas l'échec et elle grogne contre toutes formes d'imprévus. C'est la politique d'Iwa, après tout ; on ne devait que plaire à ses supérieurs, le résultat comptait énormément. Les récompenses pleuvaient autant que les sanctions, et quand on avait la Trésorière d'Iwa en chef d'équipe, il était plus que ardu d'annoncer les mauvaises nouvelles.

« Ose me dire que tu me trouves trop exigeante. Si tu n'es point capable d'accomplir ce labeur, tu ne serais que la souillure du village. Et les souillures de ton genre, je les écrase. »

La saleté de ces mauvais gens n’est qu’une abjection à ses yeux, et elle ne jure que par la noblesse du sang. Fière de ses racines, elle n’aurait pour rien au monde cédé la génétique de sa lignée pour autre chose. Festoyer autour d’une table ne serait donc qu’une activité pour les dignes têtes, et les pauvres ne nécessitaient que les restes de leurs maîtres.  Dès son enfance, Riona n’a été que la marionnette de ceux qui l’ont procréée, buvant avidement les paroles discriminatoires et cupides de sa famille. Elle a donc toujours été une grande patriote de sa nation, quand bien même les clans n’étaient pas encore unis. Par conséquent, la finalisation du grand village d’Iwa a pu faire naître l’occasion de pouvoir faire ses preuves. La jeune avaricieuse et insatiable blondine abhorre être fondue dans la masse, préférant être le centre d’attention de son cercle. L’ambition n’a jamais cessé de lui prêter main forte dans ses initiatives multiples, et sa détermination n’a d’égal que son narcissisme ; elle ne donnerait sa main qu’à un homme jouissant de l’opulence de sa richesse, et doté d’un charisme capable de pouvoir la faire taire ne serait-ce qu’une seule fois. Il est bien difficile de plaire à la sexualité de cette immodeste femme, qui reste présomptueuse à critiquer ce qui ne lui convient pas.

Mais que voyons-nous là ? Que de terribles qualificatifs qui ne vous donne que l’envie de pouvoir la haïr, de vouloir la toiser alors que c’est elle qui vous toise, de vouloir la faire pitoyablement descendre de son piédestal. Néanmoins, ce n’est qu’une tâche pénible et presque impossible en vue de sa position sociale. Après tout, l’accumulation de capital n’est que le moyen sûr d’obtenir le pouvoir : Dieu sait à quel point Iwa n’est que le rassemblement  des  rapaces, ceux qui ne vivent que pour le gain et le pouvoir.  La mentalité générale de cet endroit s’est imprégnée chez les jeunes adultes depuis des années, et nous nous situons donc dans une époque où la chère Shimazu montre autant de loyauté que sa famille à l’égard d’Iwa. Le mérite de la loyauté et de la fidélité envers ses pairs lui revient, car jamais – Oh oui, jamais -, la trahison même de son village n’oserait venir l’effleurer. Le caractère titanesque de son patriotisme héroïque ne se retrouve que dans l’audace dont elle fait preuve pour défendre ses  intérêts et la gloire du groupe auquel elle appartient. Riona est consubstantielle à sa famille, et sa famille est elle-même synchrone à toutes les normes et les valeurs du nouveau village né.

Quand la chance sourit à ceux qui parviennent à lui décrocher un rire sincère, et de bonnes discussions, la pierre de son cœur semble s’effriter. La méchanceté dont elle fait preuve n’est plus qu’un masque, et on s’aperçoit qu’elle peut être de bon conseil quand on sait la caresser dans le sens du poil. La vaniteuse petite princesse n’a de respect que pour les personnes possédant le même statut social que le sien, ou bien les Ninjas qui ont su lui inspirer le respect par leurs prouesses de combat. Et encore… ne vous énervez pas si elle considère que vous êtes le survivant d’une mission suicide uniquement grâce à la chance.  Non, si l’on part du principe qu’elle vous apprécie, vous êtes alors entourée d’une bonne amie qui ne vous trahira pas, et qui sera dotée d’une bonne capacité à vous orienter vers de sages décisions. Il faut dire qu’elle pense posséder ses propres amis, et à l’instar de ses joyaux, elle ne tient pas à les perdre. Les joyaux lui apportent le confort, et ses amis lui apportent tout ce qui peut être bénéfique à son intérêt. Après tout, Mademoiselle ne supporte pas la solitude au bout d’un moment, et elle est souvent accompagnée lorsqu’elle se lance dans des excursions ou de simples balades.

Son importance au sein du village lui promet d’être entourée par des Ninjas proches de sa famille, prétendus assez qualifiés pour protéger la trésorière d’Iwa.  D’ailleurs, rares sont ses larbins capables de pouvoir lui tenir tête. L’échec et perdre un quelconque débat l’horripilent par-dessus tout, et la concurrence stimulante qu’elle vit perpétuellement avec son aîné ne peut qu’entretenir sa volonté.  Tout comme certains de ses cousins, on ne supporte guère son obstination qui a le don de faire arracher ses cheveux n’importe quelle personne assez patiente. La provocation est son arme, et elle l’use très fréquemment pour humilier Yahiru, tout aussi sans pitié. Ils sont liés par le sang, et s’apprécient peut-être mais leurs intérêts personnels ne les montrent que comme des bêtes assoiffés de profit, prêts à se mettre un coup de griffe pour obtenir la moindre parcelle d’héritage familial.  Il n’y a que les hautes autorités suprêmes qui puissent les taire.

Par ailleurs, Riona leur voue une dévotion totale qui se traduit par un travail régulier, ordonné, et efficace. Ô grand jamais, elle ne se lancerait dans un malheureux bachotage qui froisserait son image. La réputation des Shimazu se repose dans chaque fait  de ses membres, et la moindre bévue a sa répercussion. Si le Tsuchikage ordonne, tout est exécuté à la seconde prêt où la ponctuation s’entend à la fin de ses sévères paroles. La chevelure de blé n’a jamais montré la moindre once de paresse dans son labeur, mais cela ne l’empêche pas de pouvoir se détendre en laissant ses larbins s’occuper des tâches de seconde priorité ; ses belles mains ne prendraient jamais la peine d’effectuer les corvées.

« Les corvées ? C’est le seul moyen de faire croire aux gueux qu’ils ont un talent. »

Et qu’en est-il du talent de Dame Shimazu ? Son individualisme saute aux yeux, mais paradoxalement, sa reconnaissance est grande parmi le domaine de la médecine. C’est une Kunoïchi spécialisée dans les soins depuis bien des années, et beaucoup ne parviennent jamais à faire le lien entre cette science et son tempérament. Le Serment des fameux médecins clamait  le professionnalisme et l’impartialité des futurs pratiquants, toutefois, Riona ne soigne point n’importe quel mendiant venu du quartier voisin. Ses services payants sont dissuasifs et seulement convoités par ceux qui sont propriétaires de beaux patrimoines. Le dégoût d’utiliser son chakra pour un malheureux et inutile idiot la fait grimacer de mépris, et elle ne le fait que si elle en a l’ordre militaire. L’Iroujutsu constitue un talent précieux à ses yeux, autant pour se soigner elle-même que pour aboutir à de bonnes stratégies de combat. C’est pour le bien du village. Au fond, elle n’est pas sempiternellement enfermée dans sa bulle de sans-cœur, et vous seriez surpris de savoir qu’elle est apte de pouvoir vous prêter main forte au moment où vous ne l’attendez pas.



 










Histoire


PROLOGUE : Ascension.


Le pays de la Terre a toujours regorgé de puissantes personnes, la force leur étant doté à la fois dans leurs poings que dans leur âme. Ce sont des humains forts, qui ont vécu au cœur des montagnes, et des rochers. Etre solide comme un roc est la devise habituelle de ceux qui labouraient énormément pour l’intérêt général. Avant même que la capitale de cette contrée ne soit construite, les clans et les familles les plus talentueux prirent l’ascension vers une influence et une renommée plus glorieuses, et remarquables. Le pouvoir et l’autorité sont des objets de conquête, attirant la cupidité, la prétention, et les fourberies des plus ambitieux. Lorsque tous saisissaient leur main pour attraper ce qui pourrait satisfaire leurs désirs, une seule y parvenait. La loi du plus fort s’imposait, et les insectes insignifiants n’avaient plus leur place autour de la Table Ronde.

Les Shimazu, descendants de grands guerriers Ninjas, n’avaient jamais remis en cause l’enseignement de leurs aïeux. Durant maintes générations, les valeurs familiales s’étaient transmises en compagnie d’une culture à laquelle chacun des membres y croyait dur comme fer. On avait bien vite appris que vivre ne se faisait pas de manière instinctive, et que le côté animal de l’Homme n’était pas la façon la plus stratégique de mener sa routine empiriquement. Bien vite, la base monétaire de la communauté s’avéra être l’instrument capital de leur élévation à un statut social, qui leur permettait de se faire bien entendre. Les plus intelligents gouvernaient, et les plus faibles se taisaient. Beaucoup de clans sont parvenus à leurs fins par le biais de l’argent, et notamment les Ryotenbin qui furent bien craints et respectés. De leur côté, les Shimazu ont pris une direction parallèle aux autres grands clans, se plongeant dans l’économie du pays par le biais du développement de laboratoires pharmaceutiques.

En effet, le premier talent reconnu de ces Ninjas était bien celui de la médecine. La plupart des descendants prenaient joie à apprendre de leurs aînés, et la progression admirable de leurs connaissances était la source de la production de nouveaux médicaments plus sophistiqués. Il fut un temps où les épidémies saisonnières furent l'un des fléaux qui causèrent des dommages humains dans la nation. Le désespoir de ceux qui s'accrochaient à la vie permit aux Shimazu de voir leur demande globale augmenter de manière colossale.

« A l'époque, tout le monde se battait pour pouvoir entrer dans ces pharmacies. Nous, les moins dotés, étions les plus exposés à ces fichues épidémie, et je peux vous dire qu'ils ont dû se faire un sacré pactole chez les Shimazu !  » Narra l'un des plus vieux agriculteurs de la contrée, à ses petits-enfants.

Ce rentier n'était pas du tout loin de la vérité ; ces vénales personnes s'étaient rapidement enrichies, et n'avaient pas attendu avant de devenir propriétaires de nombreux patrimoines. Le profit encaissé leur permit même de pouvoir se faire un nom aux limites du pays.

L'avarice de cette famille ne paraissait pas s'estomper au fil des générations, et les enfants apprenaient bien rapidement les fils capitalistes. Quand vint finalement l'idée d'élargir le secteur d'activité de leur politique marketing, ils vinrent négocier avec les industries agro-alimentaires afin d'en faire des fusions-acquisitions. Leur professionnalisme les entraîna à devenir de parfaits gérants, de sorte que l'influence des Shimazu s'étendit alors au-delà de la médecine. Plus de quatre-vingt pourcent des produits vendus sur le territoire venait de leurs firmes : une noblesse était née parmi celles déjà existantes.  Leur quasi-monopole pouvait effrayer, dissuader la concurrence potentielle par des rentrées de profit qui s'avéraient être des barrières redoutables à l'entrée. L'orgueil de ces génies de l'entreprenariat écrasait les faibles sans clémence. On les connaissait alors forts, fiers, et assez égocentriques bien que porteurs d’un patriotisme exemplaire. Ils étaient dotés d’une capacité de persuasion honorable, et mettaient plusieurs villages à leurs bottes grâce à leurs sociétés.

Chapitre 1 : Quand la cupidité est une fille


Parmi les enfants qui furent endoctrinés par l’existence des classes sociales, Riona faisait surface. Elle était née d’une Kunoïchi spécialisée en Iroujutsu très réputée et du directeur du département de recherche médical du pays. Personne ne niait que ce nourrisson avait déjà de l’importance, à l’instant même où il inspira sa première bouffée d’air.  La douce enfant au pâle visage, et aux yeux océan, faisait partie de l’élite des jeunes pousses. Les adultes firent preuve de suffisamment de clairvoyance pour sélectionner les meilleurs enfants qui seraient capables de les seconder, et de les remplacer. La pérennité de la famille était un but à réaliser, et tous étaient optimistes. De là où est née notre chère héroïne, on pouvait dire que le manque était une chose qu’elle ne connaissait pas. Elle naquit, une cuillère d’or à la bouche, et ses moindres besoins étaient satisfaits à la minute où une seule larme venait ruisseler sur son visage. L’égoïsme trônait déjà sur son être, et elle devint rapidement le centre d’attention de son entourage. On disait qu’elle aurait indubitablement l’étoffe d’une grande femme d’affaire, et qu’ils feraient d’elle un Ninja exemplaire. Tenant à peine sur ses deux pieds, son futur paraissait déjà tracé par ses géniteurs. Chez les Shimazu, l’échec n’était pas permis une fois depuis qu’ils étaient devenus fortunés ; on ne sortait jamais vêtus de vêtements dignes de gueux, puisqu’au contraire, on soignait au mieux son image. L’apparence prenait une place essentielle dans cet hexis corporelle omniprésente. Les hommes et les femmes devaient être élégants pour ainsi imposer le charisme qu’ils s’étaient forgés.

La jolie Riona possédait elle-aussi un certain charme qui étirait les sourires de ceux qui l’observaient.  Séduire son public par des mimiques adorables, et des phrases soignées lui valaient bien des compliments. D’une certaine manière, elle entrait rapidement au cœur de la pédagogie de la « bienséance ». Ses gestes élégants étaient d’un naturel étonnant, et l’enfant n’avait guère perdu de temps pour comprendre le fonctionnement de son environnement. Elle jouissait de jolies robes et de bijoux qu’elle collectionnait avec avarice. Cependant, un seul élément pouvait compromettre la prospérité de son avenir.

Effectivement, la douce princesse n’était pas l’unique progéniture du directeur de recherche médical. Il avait tenu à ce que deux enfants puissent suivre ses traces, et il s’avéra que la petite fille à la chevelure de blé fut le dernier enfant qu’il procréa.
Il s’appelait Yahiru. Cet aîné de famille ressemblait comme deux gouttes d’eau à sa jeune frangine, d’un point de vue physique. Leur posture ainsi que leur démarche leur octroyaient un côté princier qui se lisait à bonne distance. Les plus naïfs se permettaient d'affirmer qu'ils avaient l'air de bien s'entendre, et qu'ils formeraient un duo redoutable lorsque viendrait l'âge de la maturité. Ce n'était pas entièrement faux ; on les avait habitués à être distingués en présence d'invités, et chacun était capable de se comporter comme on l'attendait de leur part. Surtout Riona. Aux environs de ses sept ans, elle voilait la face hypocrite qui la caractérisait par de jolis sourires, et des regards pétillants d'intérêt pour tout ce qu'on lui présentait. Ses traits de petite princesse, elle les tenait de sa mère, tandis que son idéologie était le résultat de la poigne de fer de son paternel. Ce dernier, envenimé d'ambition, ne manqua pas de créer l'émulation entre ses deux enfants. Les deux têtes blondes s'aimaient bien, et avaient toujours joué ensemble jusqu'à un certain âge. Leur complicité ne s'était pas avérée être aussi solide qu'un fil de barbelé, en vérité. Ce fut la cadette qui éloigna son aîné par des manières d'être particulièrement insupportables pour Yahiru ; ils se ressemblaient d'une part, et se différenciaient grandement de l'autre.

Tous les deux nourrissaient un fanatisme irréfragable vis-à-vis de l’appât du gain. Chez les Shimazu, on établissait clairement sa valeur par la réussite professionnelle, et leurs parents n’avaient pas tardé à le leur faire comprendre.  Chaque mois, une bourse leur était attribuée et ce n’était pas un modique montant : on leur donnait de quoi nourrir dix familles dans le mois.

Chapitre 2 : Rivalité fraternelle


« Etre un requin de la société est le moyen d’accéder au pouvoir » était la devise de certains Shimazu. En l’occurrence, il s’agissait de faire valoir leur importance auprès des villages qu’ils fournissaient.  Munie de sa bourse, Riona optimisait sa consommation de vêtements, et de bijoux. Elle n’était pourtant qu’une jeune fillette censée être pleine de candeur, mais les apparences comptaient tellement que sa mère l’avait prévenue que sa carrure devait être irréprochable. Yahiru, quant à lui, semblait un peu trop moins bien gérer son argent, selon le point de vue de sa sœur. Indirectement, c’était un test qui avait pour dessein de déterminer lequel des deux serait le meilleur futur héritier des laboratoires Shimazu, d’une  grande partie de la fortune de cette branche familiale, et des parts de marché de l’agro-alimentaire. La concurrence était rude entre les deux enfants, et les autres cousins qui furent également sujet à cette émulation. Certains enfants n’étaient malheureusement pas faits pour l’art du « business », et cela se fit vite ressentir lorsqu’ils décidèrent de devenir de simples Ninjas parcourant le monde. Il fallut croire que certaines normes  avaient difficilement été ancrées dans leurs esprits étroits, et on ne manqua pas de s’en débarrasser. Aucun de ces parents arrogants ne pensait continuer à s’occuper de « gamins pervertis par l’extérieur ».

Il en vint qu’au final, seuls dix enfants sur les quatorze de départ furent qualifiés d’aptes à concourir jusqu’au bout. Cependant, les plus déterminés et prometteurs restaient Riona et Yahiru. Apprendre la complexité du monde des affaires n’était pas une tâche abordable par n’importe quel élève de moins d’une dizaine d’années. Il était arrivé que des petits stages soient mis en place, durant lesquels les enfants devaient écouler un nombre défini de produits durant le temps imparti, ou tenter de négocier avec des fournisseurs de façon intéressante pour leur entreprise. Ces épreuves visaient à juger de leur capacité à imposer leurs conditions par la négociation ou la persuasion, leurs compétences en gérance de budget, et leur efficacité globale couplée à leur rapidité. Il fallait faire les choses dynamiquement et parfaitement. La manière importait peu, tant que le résultat parvenait à satisfaire le jury familial.

Par conséquent, nos deux blondinets n’établirent pas la même stratégie pour parvenir à leurs fins. Dans le cas de la jeune fille, il s’agissait de se montrer esthétiquement impeccable, de sourire, de cligner les yeux, et de trouver des conditions d’accord bénéfiques aux deux camps. Généralement, elle expliquait les choses de manière implicite, visant à vouloir tromper les interlocuteurs sur les réels bénéfices. Jouer de son apparence était tout un art, signé de sa mère. Evidemment, une gamine débutant dans le milieu n’a que très peu de chance de pouvoir embobiner un expert en la matière, mais elle se révélait être très redoutable à tel point que les moins futés tombaient dans le piège.

Ses propres capacités la menèrent à un train de vie dans lequel elle était responsable de ses propres affaires. Du mieux possible, plaire aux adultes ainsi que leur prouver sa valeur se révélait être un défi de taille, de sorte qu'elle en venait à rabaisser son propre frère.

Ce dernier avait beau être son aîné, elle n'avait jamais mis en doute le fait qu'elle avait autant ses chances que lui d'être le meilleur. Cette rivalité s'était sempiternellement poursuivie d'année en année dans toutes les activités dans lesquelles ils s'engageaient.

«  Ta pestilence m'importune.  Pourquoi n'irais-tu pas faire mumuse  ailleurs, en laissant les personnes matures accomplir leurs devoirs ?  » prononça un jour la fillette, après avoir aidé son père à trier des dossiers.

Repoussant ses cheveux,  elle traça son chemin dans l'allée prestigieuse de l'entreprise familiale. Cela était devenue une habitude que de marcher dans une droiture naturelle, soulignant son appartenance à une catégorie sociale élevée. Tout était bon pour montrer qu'elle n'était guère n'importe qui. Cela dit, leur lien de sang finissait toujours par rattacher les deux enfants, et quand bien même ils se laminaient l'un et l'autre, l'affection n'était pas inexistante, mais plutôt discrète. Rester néanmoins ensemble plus d'une heure sans broncher resta tout de même un parcours du combattant tumultueux, où les piques verbales tombaient telle une pluie tranchante sur un sol craquelé.   Ce fut pour cette raison que leur apprendre les bases des techniques Ninja ne fut pas une mince affaire. Des échos de ces terribles entraînements se faisaient entendre dans les quatre coins de leur demeure, et on s'étonnait de voir Yahiru ou sa soeur ressortir indemnes.

Leur mère ne manquait pas d'autorité lorsqu'il s'agissait de faire de ses enfants des apprentis médecins. Elle se montra délibérément assez effrayante pour que le calme ne règne durant les séances de pratique. Riona s'avéra très douée à la concentration de son Chakra, révélant son affinité Fuuton en éclatant un caillou avec la force du vent. Toutefois, ce n'était pas le Ninjutsu qu'elle allait suivre en enseignement, mais l'Iroujutsu, et le Fuinjutsu. Des mois durant, la sueur coula, ses cheveux s'y trempaient, et ses tenues se froissaient. La dangerosité de l'entraînement se faisait ressentir au fil de son expérience et ce, en raison de la complexité au maniement des sceaux. Ce n'était pas un art accessible à n'importe qui, mais tout membre des Shimizu devait en connaître au moins les bases.

Au cours de cet apprentissage, les deux élèves ne cachaient pas leur désir de se montrer plus talentueux que l'autre. Ils perfectionnaient leurs techniques apprises, et contribuaient un peu à la fabrication de certains médicaments. On leur faisait lire myriades de pages sur les différentes compositions d'anti-poison les plus simples, les herbes de premiers secours, l'anatomie humaine voire même animale, ainsi que les techniques de soins de niveau débutant.  Tout ceci semblait être un bourrage de crâne tortueux, mais essentiel pour s'améliorer.

Bientôt, tout ce vocabulaire simple issu de ces ouvrages ne possédait aucun secret pour les Shimazu. Evidemment, ils ne connaissaient que les bases de la matière, mais ce fut presque suffisant pour qu'ils prennent la grosse tête.  Cela signa le début d'une bonne guerre, d'autre part : chacun s'estima plus apte que l'autre à reprendre le flambeau de la gestion et de la recherche des laboratoires médicaux. Riona ne manqua pas de se montrer ouvertement vulgaire envers son aîné, l'insupportant au plus haut point. D'un autre côté, Yahiru n'était pas mieux, tant son arrogance faisait grincer les dents de sa cadette.  Un soir, la jeune fille s'était laissée submerger une bouffée d’adrénaline couplée à de l'agacement. Ses émotions instables l'avait menée à commettre l'impardonnable : elle avait tenté d'agresser Yahiru, avant de prendre une claque de ce dernier dès qu'il fut rétabli. Nul besoin d'insister sur le fait qu'ils avaient été sévèrement punis, en cette soirée d'automne.
La décision parentale qui en suivit fut bien radicale : chacun suivrait une formation avec un professeur différent.

Riona espérait bien que son nouvel instructeur serait à la hauteur de sa propre personne. Après tout, elle était destinée à effectuer de grandes choses, selon son ego. Evidemment, être égoïste et égocentrique ne correspond pas vraiment aux traits de caractère requis à la candidature d'un ninja soigneur, mais elle pratiquait la médecine avant tout par tradition familiale. De plus, elle estimait que cela lui serait utile de pouvoir redonner en permanence un coup de pêche à son joli minois. Plus tard, elle comptait ouvrir son propre cabinet de luxe, et de faire payer ses aptitudes à prix d'or. Le profit… toujours le profit…

Chapitre 3 : Une nouvelle autorité


Vint l'heure où Riona put faire la rencontre de la personne qui la prendrait sous son aile pour un bon bout de temps. Un membre des Ryotenbin, bien réputé et qui avait  généreusement été payé, avait accepté d'en être responsable. La fille, alors âgée de dix ans, avait jugé cet homme bien trop sévère, et rigide à son goût. Aux premiers abords, il lui  avait inspirée un mélange de méfiance, de peur, et de force mentale et physique. Cet individu ne faisait pas dans la foire, et il imposait très clairement ses conditions sans jamais faire de concessions. Les phrases ou questions stupides l'horripilaient, mais encore, ce n'était pas ce qui alarma la blondine : elle avait appris que, finalement, elle devrait une fois de plus supporter son maudit frère dans cette nouvelle équipe. Les Shimazu n'avaient pas quémandé les services d'Akainu sans raison, et ils avaient deviné que son enseignement serait de parfaite qualité.

Les premières heures passées en sa compagnie ne furent pas le moins du monde les plus plaisantes, tant Riona s'était sentie oppressée par son aura dérangeante. Ce n'était pas un homme que l'on pouvait manipuler, ou qui semblait de compagnie facile. Parfois, l'enfant hésitait un petit temps avant de poser ses questions, craignant de ne récolter qu'un rictus d'agacement de sa part, ou un froncement de sourcils négatif.  Néanmoins, vouloir nier qu'il était un Ninja performant ne serait qu'une erreur, et même la grande fière devait bien se l'avouer. Ce n'était pas le même type d'entraînement qu'en compagnie de sa mère, cela était bien plus ordonné et sous une pression incroyablement nerveuse. En effet, Akainu ne supportait pas de perdre son temps, et il savait le faire savoir à ses disciples. Les deux devaient se montrer extrêmement minutieux dans ce qu'ils entreprenaient, notamment en sachant que la médecine était une pratique très rigoureuse, délicate, et qui ne pardonnait pas les échecs.  

Durant les premières semaines qui suivirent leurs débuts, ils se rendirent compte que leurs bases leur étaient très précieuses pour comprendre ce que leur apprenait le Ryotenbin. Il ne répétait que très rarement ses explications, et il n'y avait aucune place pour des pauses entre plusieurs exercices, excepté quand l'un d'eux avait épuisé une trop grande partie de son chakra. Notre héroïne ne s'était pas facilement adaptée à cette cadence pénible contrairement à son frère, cependant la volonté de vouloir aller plus loin ne s'éteignait jamais. Toujours en pleine émulation avec Yahiru, elle ne pouvait concevoir l'idée qu'il puisse être le favori de leur nouveau Senseï. Hélas, ils leur étaient impossible de se battre entre eux, de se lancer des quolibets ou autres fausses menaces, tant le Senseï se montrait implacable et imperturbable. Lorsque la pratique devint plus compliquée, il arrivait à Riona de subir quelques remarques désobligeantes de sa part, qui visaient à  la rabaisser pour qu'elle puisse mieux se relever. A  son plus grand malheur, elle ne pouvait que se taire et accepter ce traitement draconien. Cinq ans passèrent plus vite qu'elle ne le prévut, dans ce même rythme sans relâche, dynamique, et impitoyable. Relâcher ses efforts signifiait simplement qu'ils n'étaient que de faibles humains, bons à rien, et qui ne méritaient que de se faire écraser par plus forts qu'eux.

Les deux adolescents apprirent au moins à craindre cet homme, mais avant tout, à le respecter. Souffrir pour devenir fort ne leur paraissait pas être un si vilain souvenir, et Ô grand jamais, ils n'oublieraient le précieux enseignement qu'ils avaient suivi. Les deux têtes blondes s'étaient autant endurcis physiquement que moralement, et quand bien même leur Senseï n'était indubitablement pas le plus grand adepte des compliments, il leur avait au moins témoigné une certaine satisfaction, qui était à prendre avec beaucoup d'honneur. La médecine, dans ses formes les plus complexes existantes, n'avait désormais aucun mystère pour les disciples.
Ces longues épreuves gravées dans leur mémoire les rendirent plus autonomes et responsables qu'ils ne l'étaient ; c'était comme si le dénommé Akainu avait finalisé leur éducation en faisant d'eux, des Ninjas au grand potentiel et par-dessus tout, de grands patriotes.

Chapitre 4 : La force grandit en elle


Du côté de Riona, le départ de son maître ne l'empêcha point de poursuivre son propre entraînement de manière régulière. Les laboratoires Shimazu lui permettaient de pouvoir occuper un premier poste précis dès ses quinze ans, et les connaissances qu'elle put acquérir contribua positivement au développement de meilleurs vaccins. Toutefois, elle n'ignorait pas qu'une bonne vie sociale était essentielle pour le moral, alors elle ne manquait jamais l'occasion de pouvoir rejoindre des enfants de son âge descendant de bonne famille, avec qui elle faisait activement fonctionner la société de consommation. Yahiru pouvait bien écarquiller les yeux en apercevant la tonne de tenues apportée en fin de journée, cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Au contraire, elle ne pouvait s'empêcher de le toiser et de lui faire comprendre que ses vêtements valaient bien mieux que ses jeux d'argent pour les ahuris bornés.

Dans sa quête de gains, elle engagea quelques civils supplémentaire dans ses troupes avec l'accord de son père. Les montagnes voisines fournissaient des sources de métaux précieux très intéressantes, promettant la richesse de ceux qui allaient les extraire. L'idée de s'engager dans cette activité minière enchanta très curieusement son avarice, et fit honneur à ses proches en montrant un leadership exemplaire dans sa manière de mener ses "larbins". Ce n'était pourtant qu'une gamine quand on observait son aspect corporel, et bon nombre de gueux grimaçaient à l'idée d'obéir à une enfant gâtée. Cependant, elle respectait les contrats de travail signés, et ne commettait aucune bévue dans sa prise de décision. Du moins... si l'on faisait exception de ses exigences qui plaçait la barre un peu trop haute dès le départ.Conduite par son désir de plaire à sa famille, elle était prête à tout pour assouvir ses désirs et ses ambitions. Obtenir l'héritage, les entreprises, et toute la richesse des Shimazu était devenu une obsession à laquelle elle s'accrochait fermement ; cela lui fournissait un plaisir intérieur, un sentiment de mégalomanie et de puissance incomparable à ce qu'une personne normale pouvait ressentir.

Le restant de son adolescence ne changeait rien de ses habitudes ; elle sortait rarement de son pays, continuait de faire tourner le commerce en compagnie des siens, et accomplissait des missions d'ordre médical assez souvent. Le combat réel contre les vagabonds des terres isolées ne se faisaient que très rarement, tant les frontières étaient assez sécurisées par rapport à d'autres. D'ailleurs, il s'avéra que Riona dut développer d'autres compétences pour pouvoir se protéger en tant que médecin. Elle manqua une fois de se faire grièvement blesser par un moine Ninja lointain de Tsuchi no Kuni, et son Fuinjutsu parvint à la sortir de son propre guêpier, après une lutte acharnée. Toutefois, même en étant accompagnée de Ninjas offensifs, le risque zéro n'existait pas. En bataille, son objectif était de rester en vie le plus longtemps possible pour pouvoir gérer la santé de ses équipiers et pour cela, elle n'avait pas d'autres alternatives que de s'octroyer une protection supplémentaire.

Une matinée, sur les sages conseils d'un de ses oncles expert en Kuchiyose, la belle s'en alla dans l'une des plus grandes montagnes du pays, accompagnée de deux gardes. Là-bas, elle trouverait une nouvelle force qui deviendrait son alliée si seulement elle s'en montrait digne. La tâche n'en serait pas aisée, et elle ne sous-estimait pas la chose qu'elle rencontrerait.

Une bonne journée de marche l'épuisa, à travers les dangereux canyons qui traversaient différentes régions du Nord-Ouest. Le climat n'avait jamais été aussi froid, et les rares auberges n'avaient pas convenu à la petite princesse en quête de confort optimal. Le lendemain matin, deux heures d'avancée lui suffirent à trouver l'objet de sa convoitise, à une hauteur d'un kilomètre sur une montagne assez particulière. Des plantes rares y poussaient, et confirmaient qu'elle était sur le bon chemin. Un troupeau de vautours vivaient à proximité, espionnant les éventuels voyageurs qui s'approchaient un peu trop, tuant les plus faibles et les mangeant sans la moindre pitié. Ils n'avaient pas l'air très rassurants, mais Riona avait eu l'intuition qu'il ne fallait pas se faire trahir par le moindre signe de faiblesse.

Quand le chef lui demanda quelle force téméraire l'amenait ici, l'adolescente alors âgée de dix-huit ans leur fit part de sa requête : pouvoir emprunter leur pouvoir en devenant leur alliée. Elle leur promitetta une alliance fiable et loyale, voire même des dons d'argent et d'or qu'elle possédait dans son coffre fort. Hélas, ce n'était pas vraiment ce qui avait pu persuader le dirigeant de la communauté volatile. En effet, il s'agissait de créatures très fourbes, cupides et manipulatrices lorsqu'on ne s'en méfiait pas suffisamment. Elles étaient capables de demander le pire à de simples hommes venus leur adresser la parole, cette fois-là, le nom de Shimazu ne leur était pas inconnu. Ils avaient déjà passé un pacte avec l'oncle de la petite, alors ils osaient croire qu'elle n'était pas une gamine de pacotille. Cela ne les empêcha néanmoins pas de prendre certaines précautions qui pourraient leur être bien bénéfiques pour la suite.

«  Nous passerons le pacte, mais vous nous appartiendrez demoiselle, au même titre que nous serons vos armes lors de vos futures et prenantes aventures. Vous ne serez pas la seule à nous appeler, nous vous appellerons également puisque nous aussi, nous aimons autant le gain que votre vanité suprême. Bien des richesses sont tapies dans ce pays, volées par nos infâmes ennemis, et le pacte ne sera scellé que lorsque votre dévouement à notre cause deviendra une promesse.  »

L'idée d'appartenir à des oiseaux ne lui avait pas entièrement plue, mais les vautours avaient sorti la carte de la réciprocité, promettant à leur tour de lui appartenir lorsqu'elle serait dans la nécessité de les appeler à l'aide. Chacun serait plus ou moins le larbin de l'autre. Riona avait pris le temps de réfléchir à la question, légèrement blessée dans sa fierté mais elle finit par trouver que ce nouveau pouvoir en valait la chandelle. Par ailleurs, l'image même de richesses parsemées dans les quatre coins du territoire lui plaisait assez, et s'il ne s'agissait que d'une chasse au trésor, elle pourrait certainement en tirer un profit par la négociation.
Son raisonnement l'amena à accepter le pacte avec ces vautours, et inversement.

Chapitre 5 : Une ère bien excitante


Durant les trois dernières années qui précèdent la Riona d'aujourd'hui, des bouleversements ont eu lieu sur le pays de la Terre. Narrons cela de manière progressive. Après avoir passé des mois à s'entraîner auprès de ses compagnons vautours, la politique entière du pays de la Terre a commencé à réformer les choses pour pousser les villages vers une unification totale de la contrée. Ce n'était pas une mauvaise idée en soi pour les entrepreneurs qui vendaient à travers tout le sol, mais beaucoup étaient  sceptiques. Les Shimazu furent les premiers à soutenir cette idée qui leur garantirait un meilleur taux de profit, et une facilité de transparence de l'information de leurs produits.

Les choses s'étaient rapidement pressées lorsqu'une certaine opposition commençait à vouloir se défendre contre les décisions du Seigneur et des Ryotenbin... plus précisément, un seul.

Le sourire aux lèvres, la blondine avait contemplé l'ascension au pouvoir de son ancien Senseï, heureuse de le revoir dans toute sa splendeur au plus haut poste possible. Cela lui remémorait bien des années de douleur, de labeur et de souffrance, mais elle était devenue plus mature et douée grâce à sa patience. Il s'agissait bien du seul individu qui méritait autant de respect, et de loyauté de sa part. Il n'y avait strictement aucune raison pour qu'elle renie sa politique, et ce fut à bras ouverts qu'elle accueillit les toutes premières lois qui encadraient la capitale du pays. Les clans furent réunis, et les rebelles assassinés cruellement pour trahison. Ce n'était pas un spectacle digne des histoires pour enfants, loin de là, et il ne serait point étonnant que certaines scènes soient éliminées du livre d'Histoire. Le sang avait longtemps caillé sur le sol, alors que les fuyards s'écroulaient avec impuissance sur le sol rocailleux.

Les forts écrasaient les pauvres, et seuls ceux qui avaient l'ambition d'aller de l'avant pouvait vivre dans une telle dictature. La jeune femme Shimazu ne manqua pas de se proposer à un poste très intéressant que celui de trésorière du village. Ses compétences en gestion et finances semblaient bien précieuses pour pouvoir assister le Tsuchikage sur le financement des recherches, des armes, les impôts, ou encore la fourniture de biens normaux. Son ego fut plus surdimensionné que jamais, et son sarcasme plus agaçant pouvait faire grincer des centaines de dents. A l'approche des rentrées de capitaux, et à l'issue de la construction d'un bâtiment, son rire diabolique se faisait entendre ; les gardes en frissonnaient. Cependant, cela était plutôt supportable contrairement aux hurlements poussés par les victimes violées et torturées par le Keisatsu. Cette organisation élitiste gérait l'ordre du village, et même du pays sur ordre du chef des Ryotenbin : le daimyô n'était plus qu'une mascotte malheureuse. Certains jubilaient de bonnes positions au sein de ce groupe, et notre grande prétentieuse put avoir l'honneur de s'occuper des fonds mis en jeu pour son fonctionnement. Ce fut d'ailleurs l'occasion pour elle de pouvoir expérimenter de nouvelles joies en compagnie du chef de ces forces spéciaes, un dénommé Ogawa.

Pour survivre à Iwa, il fallait adhérer à une vogue de patriotisme, où l'on était prêt à servir puis à mourir pour le grand Tsuchikage. Cela ne causait pas d'anicroches pour la jeune Riona, qui devait tant à son Senseï. Sa fierté ne pouvait qu'être ravalée en sa présence...


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L'évaluation












× L'heure du jugement est arrivée ♪ ×


Hey Riona ! C'est moi qui passe sur ta présentation ! J'espère que t'es contente ? Aller souris ma belle !

Les +

- Ton français est quasi impeccable ! Ce qui rend la lecture très simple tout en étant efficace pour donner l'envie de continuer, c'est un bon point !
- La longueur est bonne tout comme la qualité de ton écriture, +1 pour toi (et ta jolie poitrine)
- On sent un fil conducteur tout au long de l'histoire, ce qui rend le tout ergonomique et efficace.


Les -

Le seul point négatif, les fautes ! Fais attention à tes accords de temps ou pluriel ! Pour te corriger, utilise un correcteur comme bon patron et n'hésite pas à revoir les règles de temps en temps sur le net, ça ne pourra qu'assurer la qualité de tes textes !

Verdict

Pour ce verdict, je suis donc pour le rang A !
Si tu as des questions, tu sais où me trouver. Pour la suite, je te laisse lire, tout est expliquer !
Bonne journée à toi au plaisir de RP ensemble Wink


La Suite

Maintenant que tu es validé, tu peux enfin passer à la suite des choses! Voici quelque liens qui te seront des plus utiles pour poursuivre ton aventure parmi nous!

-Avant de partir au combat, tu pourras faire ta fiche technique ICI

-Une fois le tout fait, si tu n'as pas de partenaire avec qui rp, tu peux en faire la demande ICI

-Quand le rp sera terminé, tu pourras le faire corriger et ainsi avoir ton expérience en faisant une demande ICI

-Après cela, si tu veux, tu pourras venir te détendre ICI et ICI

-Finalement, si tu as des questions, ne te gènes pas et viens les poser ICI




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